Bien plus répandues que les sports de percussion, les formes de luttes sans frappes ont connu diverses règlementations en Provence.
Loucho de la Centuro en Aut
La Loucho de la Centuro en Aut plus connue sous le nom de lutte à main plate en raison de la position de départ des lutteurs qui consistait a coller ses mains dans celles de son adversaire, interdisait les prises de jambes. Les lutteurs devaient se faire chuter en n'utilisant que la partie supérieur du corps. Par la suite cette lutte provençale fut appellée Lutte Française, puis Lutte Romaine avant de devenir Lutte Gréco-Romaine.
Lucho a Bono Man
Apparentée à la lutte dite à main plate, cette lutte s'en différenciait par l'utilisation des saisies au dessous de la ceinture et les crochetages de jambe. Contrairement à la Lucho d'Ome à laquelle elle ressemblait beaucoup, elle interdisait de saisir la tête de son adversaire pour le faire tomber. Elle ressemblait à la lutte bretonne appelée "Gouren" à l'exception que les lutteurs provençaux combattaient toujours le torse nu.
Lucho d'Ome
Pour vaincre à Lucho d'Ome il fallait renverser son adversaire sur le dos et le maintenir quelques secondes au sol le genoux contre sa poitrine. Pour arriver à leurs fins les lutteurs pouvaient appliquer leurs saisies de la tête à la ceinture. Il leur était également permis d'utiliser les crocs-en-jambe, en revanche la saisie des jambes de l'adversaire avec les bras ou les mains était prohibée.
Lucho Libro
La Loucho Libro ressemblait à du Catch. Toutes les prises y étaient autorisées à l'exception des coups. Le combat se poursuivait au sol et allait jusqu'à l'abandon de l'un des deux combattants. Certaines régions autorisaient les coups et ne faisaient aucune différence entre Lucho Libro et Lucho Brancaille.