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Deux nouveaux Grands Prix : à 73 et 83 kg !
- par Jeronimo
le 13/09/2005 @ 10:47 Alors que le Pride Grand Prix des 93 kg vient à peine de se conclure (par la victoire de Mauricio « Shogun » Rua de la Chute Boxe), que le combat pour le titre des poids lourds entre Fedor Emelianenko et Mirko « Cro-Cop » Filipovic s’est enfin déroulé (après deux années d’attente, c’est Fedor qui l’a emporté sur décision unanime des juges) et que le K1 entre dans l’organisation de rencontres de très haut niveau en « arts martiaux mixtes » (Hero’s 2005), voici deux nouveaux événements qui vont défrayer la chronique des prochains mois ! Le Pride Bushido prend le relais du Pride (tout court). Le K1 Hero’s veut concurrencer le Pride sur son propre terrain en organisant un tournoi réunissant des hommes de 65 ou 70 kg ? Entre parenthèse, c’est Genki Sudo et Norifumi « Kid » Yamamoto qui se disputeront le titre dans quelques mois … Et bien, le Pride Bushido répond par un tournoi où presque tout ce qu’il y a de mieux entre 70 et 75 kg va se retrouver à commencer par Takanori Gomi (la vedette du Pride Bushido) et Tatsuya Kawajiri (le champion en titre du Shooto, catégorie mois de 70 kg) qui s’affronteront dès le premier tour ; une finale avant l’heure. Mais on retrouvera aussi Luiz Azeredo de la Chute Boxe, Hayato Sakurai (vétéran des Golden Trophy français, des compétitions de Lutte de Soumission à Abud Dhabi et surtout ex-champion de Shooto au Japon), Jens Pulver (ex-champion de l’UFC chez les 70 kg, le seul à avoir battu BJ Penn à poids égal), sans oublier le virevoltant Yves Edwards et le scandinave Joachim Hansen, spécialiste de « grappling » et ancien champion de Shooto. 73 KG Grand Prix 
Side A
-Takanori Gomi vs Tatsuya Kawajiri
-Luiz Azeredo vs Naoyuki Kotani
Side B
-Hayato Sakurai vs Jens Pulver
-Yves Edwards vs Joachim Hansen
Reserve Fight
-Dokonjonsuke Mishima vs Charles Bennett
Mais ce n’est pas tout ! Le Pride Bushido innove avec un tournoi réservé aux hommes de 83 kg (une limite de poids qu’on aurait qualifiée de « sur-mesure » pour Rickson Gracie ou surtout Kazushi Sakuraba … mais aucun des deux n’est pourtant présent dans la liste des combattants annoncés). Le courageux Ikuhisa Minowa sera à nouveau opposé au sculptural Phil Baroni (transfuge de l’UFC), on retrouvera l’ancien champion de la catégorie («moins de 84 kg ») à l’UFC Murilo Bustamante, l’original et créatif Ryo Chonan sera opposé à un inattendu Dan Henderson descendu de catégorie (il évoluait jusque là chez les « moins de 93 kg » avec un poids de corps entre 85 et 90 kg), enfin, Akihiro Gono (le tombeur de Crosley Gracie) sera opposé à Daniel Acacio de la Chute Boxe. 83 KG Grand Prix
Side A
-Phil Baroni vs Ikuhisa Minowa
-Masanori Suda vs Murilo Bustamante
Side B
-Ryo Chonan vs Dan Henderson
-Akihiro Gono vs Daniel Acacio
Reserve Fight
-Ryuta Sakurai vs Paulo Filho
Carte complète du double événement :
-Takanori Gomi vs Tatsuya Kawajiri
-Yves Edwards vs Joachim Hansen
-Phil Baroni vs Ikuhisa Minowa
-Dan Henderson vs Ryo Chonan
-Hayato Sakurai vs Jens Pulver
-Akihiro Gono vs Daniel Acacio
-Masanori Suda vs Murilo Bustamante
-Luiz Azeredo vs Naoyuki Kotani
-Dokonjonosuke Mishima vs Charles Bennett
-Ryuta Sakurai vs Paulo Filho
Deux champions de la Chute Boxe
- par le_Dayotain
le 12/09/2005 @ 14:45 Voici les deux vainqueurs des Pride Grand Prix 2003 et 2005 : respectivement Wanderlei Silva (à gauche) et Mauricio "Shogun" Rua (à droite). Le premier cité ayant connu sa première défaite depuis des années, dans la catégorie des "moins de 93 kg", sera peut-être tenté de passer dans la catégorie supérieure où Fedor Emelianenko manque maintenant de challengers crédibles. Quant à Mauricio "Colgate", on risque de le voir à ce poids là pendant un bon moment ! 
Résultats du Hero's 2005
- par Jeronimo
le 11/09/2005 @ 09:00 Résultats du Hero’s 2005
Combat d’ouverture : Atsushi Yamamoto bat Katsuya Toida par décision (3 juges à 0) en 2 reprises.
Combat de remplaçants pour le tournoi : Koutetsu Boku crée une belle surprise en battant le brésilien Hermes Franca par décision (3-0) en 2 reprises.
Dans un « super-fight », le lutteur japonais Yoshihiro Nakao (déjà vainqueur d’un ancien champion olympique de Judo, David Khakhaleichivili, et deux fois de Don Frye, ex-champion de l’UFC) bat en seulement 2’35’’ (sur clé de bras) le karatéka (Kyokushinkaï) néo-zélandais Faii Falamone.
Dans le tournoi des « moins de 65 ou 70 kg » :
Lors de quarts de finale :
Genki Sudo bat Kazuyuki Miyata par clé de bras à 15’’ de la fin du temps règlementaire.
Hiroyuki Takaya met KO le lithuanien Remigijus Morkevicius après 4’16’’ dans la 2ème reprise.
Norifumi « Kid » Yamamoto met KO le célèbre brésilien Royler Gracie alors que la 2ème reprise n’avait commencé que depuis 38’’. Une fin de carrière pour le multiple champion du monde de JJB et de Lutte de Soumission ?
Caol Uno bat Hideo Tokoro (le tombeur du champion de Shooto Alexandre Nogueira) par décision unanime (3-0) après 2 reprises (de 5mn, dans le format du Heros).
Les « têtes de séries » (G.Sudo, N. « Kid » Yamamoto et C.Uno), dispensées de tour préliminaire, sont les vainqueurs logiques. Par contre, Alexandre Franca « Pequeno » Nogueira (mis KO lors du tour préliminaire) et le grand technicien Royler Gracie (mis KO en quart de finale) font les frais de ce tournoi japonais d’un très haut niveau.
En combat d’encadrement, dans la catégorie des « moins de 77 kg », Akira Kikuchi bat Kiuma Kunioku (ex double champion de Pancrase catégories 70 puis 77 kg) sur décision unanime (après un extra-round).
Deuxième « super-fight » (en poids lourds) de la soirée : Sam Greco (issu du Karaté Kyokushinkaï et vétéran du K1) met KO Shungo Oyama (un très bon de la ligue de Pancrase).
Demi-finales du tournoi :
Genki Sudo bat Hiroyuki Takaya par étranglement en triangle après 3’47’’ dans la seconde reprise.
Norifumi « Kid » Yamamoto bat par TKO après 4’04’’ dans la seconde reprise Caol Uno (un ancien champion charismatique de Shooto –double vainqueur de Rumina Sato- qui s’essaya ensuite, mais en vain, à l’UFC –contre Jens Pulver et BJ Penn).
Cette soirée nous laisse sur notre faim car on ne connaît toujours pas le vainqueur ! Qui de Genki Sudo ou « Kid » Yamamoto sera le triomphant vainqueur du Hero’s ?
C’est la bonne occasion de présenter ces combattants qui, comme Takanori Gomi au Pride Bushido, sont en train de devenir les grandes vedettes du Japon (pays dénué de véritables stars chez les poids lourds mais avec d’excellents combattants des poids moyens aux poids légers).
Genki Sudo (1m75, 70 kg) est issu du Pancrase où il croisa notamment les gants avec Nathan Marquart (victoire par soumission), Kiuma Kunioku (défaite sur décision), Andre Pederneiras (nul). Après un passage à la Rings, il tenta l’aventure à l’UFC où il dut s’incliner contre Duane « Bang Bang » Ludwig (défaite par décision). Puis il obtint un succès « de poids » contre Eric « Butterbean » Esch au K1, un célèbre boxeur (Boxe Anglaise) pesant près de 150 kg contre à peine 70 kg pour Sudo (victoire par clé de cheville). Genki Sudo est depuis resté fidèle au K1 dans sa branche MMA et a accroché deux noms illustres à son palmarès : Ramon « The Diamon » Dekkers (le grand champion de Muay Thaï) et Royler Gracie (le grand champion de Jiu-Jitsu Brésilien).
Norifumi « Kid » Yamamoto (1m63, 65 kg), issu de la Lutte, a évolué dans le circuit professionnel du Shooto de 2001 à 2003. En 2004, il signe avec le K1, s’essayant avec moins de succès au K1 Max (pieds-poings mais pas de saisie ni de combat au sol) contre Masato, mais surtout en MMA (K1 Hero’s) où il épinglera enfin de très grands noms à son palmarès : Royler Gracie et Caol Uno.
Le choc entre les deux hommes dans quelques mois …
La tête et les jambes
- par Jeronimo
le 10/09/2005 @ 11:27 On peut être un champion de sports de combat et être dans le même temps une personne reconnue pour ses qualités intellectuelles au point de jouer un rôle politique important voire même d'entrer dans l'histoire comme un penseur de référence.
Pythagore de Samos, le philosophe mathématicien, célèbre pour son théorème mais aussi pour ses tables d'addition, de multiplication, etc, fut en son temps champion olympique de Pugilat (l'équivalent Antique de la Boxe Anglaise), à l'âge de 18 ans (vers 552 avant JC). Après ses succès sportifs, il entama un "tour du monde" de plusieurs décennies durant lequel il accumula toutes les connaissances mathématiques de son époque. Ensuite, il partit s'installer à Crotone (dans le sud de l'Italie) où il créa une confrérie de mathématiens.
L'un de ses disciples (qui devint ensuite son gendre) fut à son tour vainqueur aux Jeux Olympiques et même considéré comme le plus grand athlète de l'Antiquité. Ce combattant, Milon de Crotone, fut en effet six fois champion olympique de Lutte et auteur d'exploits légendaires. Après sa mort, on lui rendit même un culte religieux.
Autre champion olympique de Lutte, plus célèbre pour ses talents de philosophe : Platon, de son vrai nom Aristoclès. Avant de devenir le meilleur disciple de Socrate, Platon avait en effet remporté les Jeux Olympiques en Lutte (en 412 ou 408 avant JC). Plus tard, il fonda la première Académie à Athènes. En hommage, le portrait du philosophe lutteur trône à l'Académie La Croche de Saint-Paul.
Plus proche de nous, au XIXème siècle : John Gully dit "La chance". Cet ex-détenu, robuste avec ses 1m80 pour 85 kg, accomplit sa destinée au-delà de ses rêves les plus insensés. Il sera champion du monde de boxe de 1807 à1808 (ne briguant respectueusement le titre qu'après le décès de son grand rival et puis ami Harry Pearce), son cheval "Phantom" remportera le grand prix d'Epson en 1811, il fera son entrée au parlement en 1832 et finalement, le roi lui décernera le titre de vicomte de Selby !
La carrière politique sera également embrassée par Alexander Karelin. Le triple champion olympique de Lutte Gréco-Romaine (1988-1992-1996) chez les "moins de 130 kg" deviendra parlementaire à la Douma (l'Assemblée du Peuple) en Russie. Ce colosse est également reconnu comme un lettré, fin connaisseur de la littérature anglaise.
Enfin, dernier exemple avec un combattant sous les feux de l'actualité : Mirko "Cro-Cop" Filipovic. Cet excellent kick-boxeur (vice-champion du K1 Grand Prix 1999) dont la carrière continue en "arts martiaux mixtes" (c'est actuellement un des trois meilleurs combattants du Pride Fighting Championship), est député de son pays : la Croatie.
L'équipe de lutteurs et "crocheurs" de l'Académie effectuera des démonstrations de Croche le samedi 10 septembre après-midi à Saint-André lors des "saint-andréennes" conscrées au sport; le mercredi 14 à 15h30 à l'Acédémie la Croche pour célébrer la finition de la maquette sur le livre (tant attendu) qui retrace la restauration de la lutte traditionnelle réunionnaise; et enfin le dimanche 18 septembre à Saint-Paul sur l'invitation de l'AJC (Association des Jeunes de la Caverne), près du cimétière marin.
Grâce aux compétitions inter-disciplinaires (dites de "combat libre" ou plus justement "d'arts martiaux mixtes"), il apparaît que pour chaque distance de combat, on trouve une sorte de gabarit idéal. Pour le combat à distance, privilégiant les frappes, c'est une synthèse de mobilité, d'esquive mais aussi de puissance, d'efficacité dans les frappes, qui compte. Les combattants doivent donc être puissants (combinaison de force et de vitesse). Généralement, c'est entre 85 et 100 kg qu'on trouve de tels combattants, si possible longilignes (mais en "arts martiaux mixtes", c'est moins marqué qu'en boxe ou taekwondo ou autres disciplines de percussion). La preuve : les champions à moins de 93 kg sont des frappeurs issu du Kempo/Kick-Boxing (Chuck Liddell) et du Muay Thaï (Mauricio "Shogun" Rua et avant lui Wanderlei Silva). On pourrait aussi citer Bas Rutten (95 kg, ex-champion de l'UFC), Maurice Smith et encore Mirko "Cro-Cop" Filipovic qui ont flirté avec les 100 kg tout en étant extrêmement efficaces en "toutes catégories". Pour le combat au corps-à-corps, il faut plus d'inertie, de la force plus que de la vitesse. Là, les combattants peuvent (doivent ?) peser plus de 100 kg, voire beaucoup plus, pour être efficaces. En "arts martiaux mixtes", la tactique idéale c'est le ground'n'pound : amener à terre puis frapper depuis la position supérieure. De grands noms de la Lutte Libre (Mark Kerr puis Mark Coleman) puis du Sambo (Fedor Emelianenko) se sont illustrés de cette manière en approchant ou même en dépassant les 110 kg. Enfin, pour le sol, les soumissions même en position inférieure (dos au sol), mieux vaut être mobile, plus léger, plus souple mais sans être pour autant dénué de force. Le gabarit idéal se situe donc entre 71 ou 77 et 84 kg, athlétiques, ce qui permet à ces experts de s'imposer par leur technique contre des gabarits beaucoup plus imposants. Quelques noms : Royce Gracie (80 kg), Rickson Gracie (84 kg), Renzo Gracie (75 à 82 kg selon les compétitions), Murilo Bustamante (redescendu de 90 à 84 kg), Kazushi Sakuraba (83 kg), ... sont devenus des légendes en s'imposant en "toutes catégories" malgré leur désavantage physique apparant.
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A l'approche des Jeux Olympiques 2024 à Paris où lutte, escrime,
boxe, judo et taekwondo seront représentés ...
et pour répondre à
l'éternelle question que se posent les fans de sports de combat et
d'arts martiaux, "Qui est le meilleur combattant de tous les temps ?",
ce livre étudie toutes les périodes historiques, de l'Antiquité jusqu'à
nos jours, toutes les grandes compétitions, tous les sports de combat
majeurs sans armes (sports de préhension, sports de percussion, arts
martiaux mixtes) et avec armes, et donne enfin les classements.
Ce
livre de 800 pages (en e-book ou en 2 tomes) est le résultat de
décennies de collecte d'informations et de recherches
historiques.
Lien
pour se procurer la version numérique e-book (année 2024, 800 pages, 7,99
€ )
Ou les deux tomes en papier, couvertures rigides :
- Tome
1 (année 2024, 461 pages, 33,99€ )
- Tome
2 (année 2024, 348 pages, 28,98 € )
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