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Croche : "Jeux longtemps" p.15 à 17 du JIR - par Jeronimo le 20/11/2005 @ 08:13

Aujourd'hui, dimanche 20 novembre, le Journal de l'Île de la Réunion (JIR) consacre trois pages entières à la Croche ! Un reportage de Sulliman Issop ( sulliman@jir.fr ) qu'on retrouve aussi sur le site internet du JIR : http://www.clicanoo.com/ 

Cliquez (en haut à droite) sur : "Témoins - Allons jouer la Croche" http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=117479

 

 

La Réunion n’a pas dérogé à l’universalité de la lutte. Au carrefour de plusieurs cultures, les Réunionnais - par besoin naturel de se mesurer - ont créé la croche.

  • La Réunion n’a pas dérogé à l’universalité de la lutte. Au carrefour de plusieurs cultures, les Réunionnais - par besoin naturel de se mesurer - ont créé la croche.
  • TÉMOINS
    Allons jouer la croche !
    Les jeux-longtemps - au même titre que les “z’histoires” et les sirandanes - s’inscrivent dans les traditions populaires qui enrichissent notre patrimoine culturel en perpétuel mouvement. Ainsi de la croche, joute conviviale, qu’il importe de sauvegarder et que quelques irréductibles s’appliquent à faire (re) découvrir.

    [19 novembre 2005]

    Avant d’être délaissée au profit des sports importés (judo, karaté, kung-fu, etc), la croche, telle qu’elle se pratiquait il y a quatre ou cinq décennies, était une activité à la fois spontanée, indissociable de la vie de tous les jours. Activité de loisir populaire authentiquement réunionnais, ce n’était ni un sport, ni un combat, ni un art, mais simplement un jeu, un divertissement, à deux, entre amis. Une lutte innocente, pour jouer, pour manifester l’amitié en se touchant. Et, à ce titre, bien évidemment sans se faire mal. Sans véritables règles non plus. Avec ses ficelles, ses tactiques, - en un mot, avec ses saveurs. C’était un jeu qui réapparaissait par saison, comme ceux de “cannettes”, de “cadoques”, de “toupies” et autres “feuille verte” ou “la main dann poche”. En tant que lutte, qu’on se le dise, la croche n’a rien à voir avec le moringue, forme de combat d’origine africaine et apparentée à la capoeira brésilienne. C’est la lutte sans les frappes. Les “marmailles” (frères... et sœurs, voisins, camarades de classe) la pratiquaient jusqu’à l’adolescence, dans la cour de l’école durant les récréations (sans forcément que les maîtres et maîtresses ne leur fassent de remontrances), ou autour de la case après les classes (avec l’assentiment des parents, ... une fois les corvées terminées, cela s’entend), ou aux abords de la boutique (au retour des commissions), ou bien sur le terrain de foot, voire sur la plage, pendant les vacances. Pour beaucoup d’anciens, actuels quinquagénaires, la croche, c’était - même s’ils se refusent à parler de sport - “le sport de (leur) jeunesse”, nous disent avec nostalgie la plupart de ceux avec qui nous l’avons évoquée. “Une façon de se mesurer entre gamins d’à peu près le même âge. Montrer sa force, son agilité, ce qu’on savait faire.” Il s’agissait de s’empoigner, de faire plier l’autre, de le bloquer au sol et ainsi de l’amener à se soumettre, à reconnaître que vous étiez plus fort que lui. Alors, le soumis criait “Arrête ! Tire ! La paix !” Et le vainqueur le libérait. Ils se congratulaient aussitôt, comme pour bien montrer qu’il ne s’agissait que d’un jeu, que le moment de fraternelle hostilité était terminée. Aucun ne gardait rancune.

    Entre tradition et modernité

    Grâce à la tradition orale et à la passion d’une poignée d’irréductibles qui ont souhaité faire œuvre de mémoire, la croche revit aujourd’hui. Au sein de clubs. Non plus comme un loisir, mais comme (véritable) sport de combat (moderne). Avec, en conséquence, des codes, des règles désormais définies. Un sport... noble, ouvert à tous (enfants comme adultes), en passe d’obtenir sa reconnaissance, puisqu’elle est même devenue une discipline éducative et donc enseignée (depuis mars dernier, la mairie de Saint-Paul a détaché à temps plein Pascal Blanca pour l’enseignement de la croche dans les écoles). Bref, une discipline tout aussi conviviale qu’autrefois et qui concilie tradition et modernité. Le Saint-Paulois se souvient de la croche de ses jeunes années. Bien des années plus tard, il s’est lancé, nous dit-il, dans l’apprentissage du sambo, un sport de combat qui allie la lutte libre et le judo russe. Dans le même temps, il croit déceler les “techniques” de la croche dans des bagarres de rue auxquelles il lui est donné d’assister. Avec Jérôme Sanchez, il recherche des témoignages d’anciens, note les résultats de sa collecte, compare, recense les “techniques” et “méthodes”, codifie les gestes. Avec Frédéric Rubio, itinérant de la Fédération française de lutte, expert en luttes traditionnelles africaines (il a passé quinze ans à recenser toutes les luttes traditionnelles pratiquées dans les différents villages du Sénégal), tous trois s’attèlent à l’élaboration d’un livre, qui vient de sortir et est déjà reconnu comme un ouvrage de référence. C’est leur combat contre l’oubli, disent-ils. Naît d’abord l’Académie de la croche, en mars 2001, qui a son siège rue Marius-et-Ary-Leblond à Saint-Paul, puis des clubs à côté au Port et dans l’Est à Sainte-Suzanne, l’année dernière, et cette année à Saint-André...

    Réunionnaise de naissance

    Grâce à leurs recherches, patientes et obstinées, nous pouvons affirmer que la croche se pratiquait déjà au tout début du XXe voire vers la fin du XIXe siècle. Et partout dans l’île. “Dans les hauts, depuis toujours”, rapportent certains. “Dans les cours d’usines sucrières” aussi, selon d’autres. Parmi eux, des Malgaches et des Comoriens, qui soutiennent que cette pratique était bien ancrée au sein de leurs communautés. Elle brassait d’ailleurs toutes les communautés ethniques et toutes les classes sociales de l’île, confirment tous les témoins. Quant aux origines de la pratique, les hypothèses avancées se contredisent. Beaucoup de gens pensent que la croche est véritablement née dans l’île. Peut-être au contact d’immigrants malgaches ou africains (la Réunion n’est-elle pas depuis toujours perméable à tout ce qui vient de l’extérieur ?), mais sans plus d’argument. Il est vrai que dans la société traditionnelle malgache les jeux de lutte, essentiellement paysanne, réglaient le quotidien des villages. Ils se déroulaient à l’occasion de cérémonies dans les fêtes coutumières (“Au cours du “daka” ou “diamanga”, sur les Hauts Plateaux, les combattants cherchent à se frapper et/ou se déséquilibrer uniquement en se servant des pieds et des jambes”, selon le Manuel de lutte africaine). Mais la croche ne peut être apparentée à de tels jeux ou combats quand bien même cordiaux, puisqu’elle excluait les frappes. Elle n’avait pour but que d’amener le lutteur adverse au sol, pour le soumettre (verbalement), grâce à l’agilité, la force, voire la ruse, mais jamais par des coups. La transmission se faisait à l’intérieur-même des familles, de père en fils (“comme chez les animaux”, commente le Saint-Pierrois Marcel Philippe) et de frère en frère (également de frère en sœur et de sœur en sœur), et de camarade de jeux en camarade de jeux. Chacun peaufinant ses ficelles, inventant les techniques. Exception qui confirme la règle, citent Patrick Blanca, Frédéric Rubio et Jérôme Sanchez, un M. Rousse de Saint-Paul, crocheur juste après la seconde guerre, disposait de... son propre entraîneur en la personne de “Bras Daniel”. Autre indication, certains crocheurs, eu égard à leur renommée, à leur technique ou à leur force, s’affublaient de surnoms comme “Tit boeuf”. Il arrivait parfois que l’agressivité prenne le dessus, un des crocheurs en profitant pour régler un différend, ou a contrario que l’un d’eux soit trop susceptible (évidemment, le perdant). D’un commun accord, les lutteurs savaient s’arrêter à temps et faire la paix. Si la croche était un jeu d’enfants, il arrivait aussi que des adultes s’y mettent, peut-être par nostalgie de leurs jeunes années. Toujours avec des camarades de leur même classe d’âge. Plus rarement, un adulte défiait un adolescent particulièrement fort ou habile : c’était pour rappeler qu’il avait connu son heure de gloire et peut-être montrer qu’il n’avait rien perdu de sa vigueur.

    À l’Académie de la croche, les jeunes enfants apprennent les techniques recensées. Les dénominations d’autrefois comme “cales” (crocs-en-jambe ou balayages) sont toujours valables, certes, améliorées, précisées. Ainsi, “attraper les deux pattes” désigne “un ramassement de jambes à partir de la position debout”, tandis que “serrer les jambes” est valable pour “des ciseaux au sol” pour par exemple “couper la respiration”. “Tirer derrière la tête” ou “pousser la tête vers le bas” est utilisé pour déséquilibrer le partenaire. Chaque lutteur possède ses propres techniques, ses bottes secrètes. Les “bras dann collet” (saisies au cou) ou “’tranglements” (clés de bras ou de pieds) et autres “immobilisations en croix” permettent d’annoncer la victoire. Des techniques de soumission qui sont propres à d’autres disciplines comme le judo. Traditionnellement, la croche n’avait pas de règles bien établies. Sans être codifiée, elle était réinventée à chaque saison, dans chaque quartier et par chaque génération. Il était toutefois précisé que les actes violents étaient exclus et les fautifs étaient écartés et ne trouvaient plus de partenaires. Ainsi, pas de coups ni de morsures. Il n’était pas non plus question de tirer sur les vêtements, pour... ne pas les déchirer et ainsi éviter les corrections parentales. La lutte démarrait toujours debout, bras tendus. Et elle prenait fin quand, une fois les adversaires à terre, le plus mal en point, le souffle coupé, “battait la main à terre”, ou avait la force de crier “Arrête !” ou “Tire !” ou “La paix !”. Sans qu’il y ait de durée pré-établie, cela pouvait durer de quelques minutes à un long temps, c’est-à-dire tant qu’un crocheur ne s’avouait pas vaincu et pouvait encore lutter sans avoir le souffle coupé. Aux dires de certains “gramounes”, il pouvait y avoir plusieurs rounds, comme au catch. C’est justement le catch, le judo et les divers arts martiaux importés d’Asie, ainsi que le renouveau du moringue, discipline pratiquée entre “z’hommes” (entendez, entre adultes), pouvant être violente, qui ont éclipsé la croche, dans les années soixante-dix. Et même si l’origine réunionnaise de la croche semble établie, il n’est pas impossible que des crocheurs se soient laissé influencer par certains sports de combat récemment arrivés dans l’île, outre des techniques de luttes traditionnelles malgaches. Il est permis de constater que la société de consommation a tué la société traditionnelle.


     

    “Le maire”, “lo couru”, “cachette”, “buté”, “zagat”, etc  : Oubliés ou disparus De nos jours, qui connaît encore “lo couru” ou “le jeu zagat” ? Disparus ! Voici une énumération non exhaustive de quelques jeux-longtemps aujourd’hui disparus ou tout simplement oubliés :
    -  “lo couru” ou “délivré”, “le maire” et “cachette”, apparentés par certains côtés au jeu “au gendarme et au voleur”. Dans “lo couru”, deux équipes (dont les membres sont bien sûr en nombre égal, mais pas en nombre limité) s’affrontent. L’une doit capturer des membres de l’autre, en les ceinturant debout et en comptant jusqu’à 3, tandis que l’autre équipe doit se sauver et délivrer les siens attrapés et retenus dans un rond dessiné sur le sol en leur touchant la main. Au bout d’un certain temps ou quand une des deux équipes est décimée, on compte les prisonniers. On change de rôle et l’équipe qui a fait le plus de prisonniers est déclarée gagnante.
    -  toupie en bois, avec un clou de dimensions diverses pour “nay” (pointe) et une ficelle en coton, avec ou sans tête, et au ventre plus ou moins bombé.
    -  “buté” ou “bité”, avec une pièce qu’on lance à partir d’un trait ou d’une ligne tracé (e) à terre comme pour les jeux de boules, en essayant de la faire tomber dans un petit trou creusé dans le sol.
    -  “la roue” avec une vieille roue de voiture, de vélo ou un cerceau, plus un bâton ou deux selon l’importance de ladite roue.
    -  “macatia” (du nom du petit pain rond et sucré), qui consiste à empiler des pièces.
    -  le “zagat” : jeu d’adresse qui s’apparente aux jeux de boules comme la pétanque. Le joueur lance par exemple, avec ses deux mains jointes, une goyave bien verte, placée soit à l’intérieur d’elles soit au-dessus. Il doit la faire tomber dans un parmi trois trous alignés.
    -  le “zobok” : selon Jean Albany, qui l’évoque dans son “P’tit glossaire”, il s’agit d’un jeu d’enfant très ancien. En français, “casse-couteau”. Il s’agit de lancer un couteau dans le sable et d’arriver à planter la lame droite ; sinon, on “fait carotte”, on perd. René Lacaille signale pour sa part que retrouve ce jeu au Canada, accompagné d’une chanson. Claude Vinh-San aussi de ce “jeu dangereux : depuis la position assise, il s’agissait de lancer un canif dans le sable ou la terre.” Notre vieux “dalon” de Saint-Leu évoque aussi “la boul o kan” (“la balle au camp”), qui consiste à envoyer une balle sur l’adversaire, qui doit toucher quelqu’un du camp d’en face en la renvoyant. Dans son jeu musical “Game zobok”, il chante : “Zoué zobok, marmay / Zoué zobok dann filao/ (...) Zoué zagat, marmay / Zoué zagat, marmay la kour / (...) Zoué la boul o kan / Zoué la boul o kan lékol (...)”
    “Cadok” et cadoque Cadoque. Autre nom vernaculaire : cadoc. Nom scientifique : Caesalpinia bonduc (L.) Roxb. Synonyme employé par le père Raimbault : Guilandina bonducella L. De la famille des caesalpiniaceae, c’est une liane épineuse d’origine pantropicale peu répandue à la Réunion (vue à Grand’Anse, au-dessus de la Possession et à la Grande-Chaloupe), connue surtout avec le flamboyant. À Madagascar, cette plante est parfois commune et ses graines sont vendues sur tous les marchés. Éléments descriptifs : arbrisseau droïque, rampant ou non, atteignant 20 m de long, armé d’aiguillons généralement recourbés ; petites fleurs rarement vues ; les corolles ont des pétales jaunes, le supérieur marqué d’orange ; les gousses (ou fruits de légumineuses) sont épineuses et contiennent souvent une seule graine, de couleur grise (les graines dures peuvent garder leur pouvoir de germination même après deux ans et demi de flottaison dans l’eau). Propriétés et indications : sans doute comme au temps du père Raimbault, les Malgaches continuent à broyer les amandes qu’ils mélangent à l’huile de ricin, puis ils appliquent cet onguent sur les ulcères. Le jeu de cadoque (“cadok”) se pratiquait avec des graines de cadoque ou des osselets.


     
    Patrick Blanca, Frédéric Rubio et Jérôme Sanchez sont à l’origine de la création de l’Académie de la croche (président, Luc King-Soon) à Saint-Paul, “espace de liberté qui réunit des sportifs authentiques dans l’expression corporelle et la lutte réunionnaise”. Eu égard à la tradition, dans les dispositions générales de la discipline remise au goût du jour, ils ont préservé l’esprit d’opposition franc et loyal qui a toujours prévalu par le passé.                                     Geneviève Sévagamy, une des plus belles et aussi des plus rares voix de l’île, en compagnie d’une autre grande artiste (gardons la surprise !), doit sortir bientôt un “Séga la croche”, qui lui rappelle les jeux de son enfance, dans les hauts de la Saline, avec ses frères et soeurs. “Avec six filles et six garçons dans la famille, chacun avait un partenaire d’à peu près son âge et son poids. Nous avons longtemps joué à la croche, dann z’herbes, derrière la case, avec nos bruyants supporters, avant de connaître les jeux de balle à l’école.”
    Frédéric Rubio, Patrick Blanca, Jérôme Sanchez (les auteurs du livre "La Croche - Lutte traditionnelle réunionnaise) et Geneviève Sévagamy (Séga La Croche)
     


     


    Semmy Schilt vainqueur ! - par Jeronimo le 20/11/2005 @ 07:58

    FieLDS K-1 WORLD GP 2005 in TOKYO -FINAL-
    Date : November 19, 2005
    Place : Tokyo Dome, Tokyo, Japan
    Attendance : 58,213 people
    ieLDS K-1 WORLD GP 2005 in TOKYO -FINAL- Tournament Table

    En quarts de finale:

    Remy Bonsjaky se qualifie par une victoire sur décision contre le géant Hong-Man Choi.

    Semmy Schilt obtient lui aussi une victoire par décision des juges contre le dur-au-mal Ray Sefo (grâce sans doute à plus de 30cm de différence).

    Peter Aerts et Jérôme LeBanner sont au coude à coude après 3 reprises. Il en faut une quatrième pour les départager. Peter Aerts l'emporte mais la guerre a du être totale et aucun des deux ne peut continuer le tournoi. C'est le remplaçant Glaube Feitosa (vainqueur aux points de Gary Goodridge) qui profite de l'aubaine.

    Musashi emporte une nouvelle décision après un extra-round, contre Ruslan Karaev.

    En demi-finales :

    Semmy Schilt crée la surprise en mettant KO Remy Bonjasky (le champion en titre) à peine 2'08'' après le début de la première reprise.

    Glaube Feitosa ne laise aucune chance à Musashi : KO2 après 1'05''.

    Finale :

    Semmy Schilt est inarrêtable : victoire par KO dès la première reprise en ... 0'48'' !!!

     

    Ce K1 est un triomphe du Karaté sous toutes ses formes : Semmy Schilt (Daido Juku), Glaube Feitosa (Kyokushinkaï) et Musashi (Seïdo Kaïkan). Mais une fois de plus, le titre revient à un Néerlandais : Semmy Schilt, qui succède à Remy Bonjasky (2 victoires), Ernesto Hoost (4 victoires) et Peter Aerts (3 victoires). 

    Tous les détails (en anglais) sur : http://www.so-net.ne.jp/feg/k-1gp/top685.htm


    La carte du Pride du 31 décembre ... avec une surprise - par Jeronimo le 19/11/2005 @ 12:44

    Hidehiko Yoshida n'affrontera finalement pas le champion des poids lourds Fedor Emelianenko ! Ce qui du coup ouvre les spéculations les plus enflammées sur qui sera l'adversaire du Russe.

    Voilà en tout cas ce dont on est sûr pour le moment :

    FIGHTCARD

    Takanori Gomi ( Japan ) vs. Hayato “Mach” Sakurai ( Japan )
    (Ce combat est la finale du tournoi Bushido des "poids légers"; comprendre "moins de 73 kg")
    Dan Henderson ( USA ) vs. Murilo Bustamante ( Brazil )
    (Ce combat est la finale du tournoi Bushido des "poids welters"; comprendre "moins de 83 kg)
    Hidehiko Yoshida ( Japan ) vs. Naoya Ogawa ( Japan )
    Makoto Takimoto ( Japan ) vs. Sanae Kikuta ( Japan )
    Kazuhiro Nakamura ( Japan ) vs. Yuki Kondo ( Japan )

    Beaucoup de Japonais et surtout beaucoup de judokas de très haut niveau : Yoshida (champion du monde et champion olympique), Ogawa (quadruple champion du monde et vice-champion olympique), Takimoto (champion du monde et champion olympique), Kikuta (champion du monde de Lutte de Soumission, à Abu Dhabi), Nakamura (n°3 japonais en "moins de 100 kg" et meilleur élève de Yoshida), etc.

    jusque là, le combat vedette oppose Hidehiko Yoshida à son compatriote Naoya Ogawa. Tous deux sont des légendes du Judo avec Yoshida gagnant la médaille d'or chez les 78kg en 1992 à Barcelona (JO) et Ogawa gagnant la médaille d'argent chez les plus de 95kg aux mêmes Jeux. Tous deux ont eu (bien plus tard) du succès en Arts Martiaux Mixtes. Cependant, audelà de leurs succès en Judo et de leur carrière en MMA, il existe une grande rivalité entre les deux hommes. Les deux hommes furent formés à la Mieji University au Japon où ils pratiquèrent le Judo. Deux années après avoir été médaillés olympiques, les deux hommes s'affronteront : en 1994 lors des All Japan Judo Championships. A la surprise générale, Yoshida (86kg) remporta la victoire sur  Ogawa (132kg) par une courte décision : 2-1. Cette victoire mit fin à la domination d'Ogawa qui avait gagné 5 fois consécutivement cet événement. Maintenant, leur rivalité connaîtra son dénouement une fois pour toutes sur le ring du Pride !


    K1 World Grand Prix : c'est ce soir ! - par Jeronimo le 19/11/2005 @ 12:17

    La grande finale du K1 World Grand Prix a lieu ce soir au Japon dans le célèbre Tokyo Dome. Et ce sera diffusé sur Canal + !!! Cette année, les organisateurs du K1 ont décidé d'avancer un peu la date de l'événement afin de pouvoir enchaîner avec un autre événement, le K1 Premium, qui accueillera le jour de l'An des combats de "MMA" (Arts Martiaux Mixtes) dont :

    - Genki Sudo contre Norifumi "Kid" Yamamoto (la finale du tournoi des 65-70 kg)

    - Royce Gracie (triple vainqueur de l'UFC) contre Yoshihiro Akiyama (un judoka de niveau mondial entre 2001 et 2003, catégorie 81 kg)

    - et Chad Rowan alias "Akebono" (ancien yokozuna de Sumo) contre Bobby Ologun (le présentateur vedette de télévision, d'origine nigérianne, qui avait battu Cyril Abidi lors de son premier et unique combat de MMA).

    Mais revenons plutôt à l'événement de ce soir !

    Alexandre Pitchkounov (du Karaté Kyokushinkaï) ouvrira l'événement lors d'un combat face à un élève des frères Roufus : l'étatsunien Patrick Barry (du Kick-Boxing). Puis viendra le moment du tournoi : 

    1er quart de finale : Remy Bonjasky (PB, tenant des titres 2003 et 2004) contre Hong-Man Choi (le géant sud-coréen, avec ses 2m18, toujours invaincu mais pas encore vraiment testé au plus haut niveau)

    2ème quart de finale : Ray Sefo (NZ, le favori des sondages) contre Semmy Schilt (PB, l'autre géant du tournoi avec ses 2m12 mais très expérimenté contrairement à Choi)

    3ème quart de finale (celui des hommes forts) : Jérôme LeBanner (France, 1m90, 120 kg, deux fois finaliste malheureux) contre Peter Aerts (PB, triple vainqueur de l'épreuve : 1994, 1995, 1998)

    4ème quart de finale : Musashi (Japon, le chouchou du public, double finaliste malheureux 2003 et 2004) contre Ruslan Karaev (Russie, l'outsider du tournoi).

    Avant d'enchaîner avec les demi-finales,  cette soirée nous proposera deux combats réserves (en cas de nécessité) :

    - Glaube Feitosa (Brésil, du Karaté Kyokushinkaï) contre le gros bras Gary Goodridge (Trinidad et Tobago)

    - et Stefan "Blitz" Leko (Allemagne, enfin de retour au bercail -K1- après des expériences malheureuses en MMA !) contre un certain Badr Hari (Pays-Bas).

    Jérôme LeBanner était le favori des forums français mais il aura fort à faire dès son premier combat. Souhaitons lui bonne chance !


    Muay Thaï à Sainte-Anne - par Jeronimo le 19/11/2005 @ 09:02

    Gala de Muay Thaï à Sainte-Anne le samedi 26 novembre. Une douzaine de combats au programme.

    Achetez le JIR - par Jeronimo le 19/11/2005 @ 09:01

    Amateurs de Croche, achetez le JIR ce dimanche 20 novembre ... une belle surprise à l'intérieur !

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