Contact

Association sportive et culturelle "Ligue de Croche"
île de la Réunion-France
 
Mail: -> Cliquez ici <-

 Plus...

.Téléchargez la codification authentique de la croche (dans son style de préhension uniquement)

Présentation

Ligue de Croche

Disciplines à la loupe

La Croche en détail

Rencontre avec...

Fermer Les compétiteurs

Fermer Les professeurs

Webmaster - Infos

Lettre d'information

Pour avoir des nouvelles de ce site, inscrivez-vous à notre Newsletter.
S'abonner
Se désabonner
24 Abonnés

Nouvelles


Luttes traditionnelles de Provence (1/3) - par Jeronimo le 23/11/2005 @ 06:13

Les Luttes traditionnelles de Provence, recensées par l'historien et expert des arts martiaux Régis Renault, peuvent être classées en trois catégories :

- discipline de percussion

- disciplines de préhension

- et disciplines mixtes.

Elles vont vous être présentées en trois articles.

Commençont par la discipline de percussion qui devint plus tard (combinée avec la Lutte Parisienne) : la Boxe Française.

Jo de la Sabato

 

Plus connu sous l'appellation de Chausson Marseillais, le Chausson Provençal ou Jo de la Sabato est issu pour certains de la tradition des arts pugilistiques Grecs tandis que pour d'autres il serait une invention des marins du XIIIème siècle. Cette discipline consistait en l'utilisation principale des coups de pieds. On raconte que les marins provençaux réglaient leurs différents en envoyant de puissants coups de pieds à leurs adversaires pour les faire tomber à l'eau. Le tanguage du navire mettant en péril leur équilibre, ils posaient la main sur le pont ou s'accrochaient aux cordages pour combattre. Une fois à terre ils se battaient de la même façon et n'utilisaient que trés peu leurs poings. Mais tout, comme la lutte, il pouvait devenir par moment un simple jeux d'adresse. Disparu du midi de la France, il restera longtemps encore une discipline populaire en Italie sous le nom de "Savate Genovese".


La carte du Pride « New Year Eve » selon mmaweekly - par Jeronimo le 23/11/2005 @ 06:07

Comme déjà annoncé :

-Hayato Sakurai vs Takanori Gomi (titre des 73 kg en jeu)

-Murilo Bustamante vs Dan Henderson (titre des 83 kg en jeu)

-Hidehiko Yoshida vs. Naoya Ogawa

-Makoto Takimoto vs Sanae Kikuta

-Yuki Kondo vs Kazuhiro Nakamura


 

Mais en plus :

-Ricardo Arona vs Wanderlei Silva (revanche du GP où Arona avait détrôné Silva)

-Alexander Emelianenko vs TBA

-          "Shogun" Rua vs TBA

-Mark Coleman vs James Thompson

-Mark Hunt vs Mirko "Cro Cop" (en K1, c'est "Cro-Cop" qui l'avait emporté aux points)

-Kazushi Sakuraba vs Kiyoshi Tamura (Sakuraba pour venger son maître Takada mis KO par Tamura)

-          "Minotauro" Nogueira vs Fabricio Werdum (après un champion du monde et olympique de Judo, Nastula, "Minotauro" affronte un champion du monde de Jiu-jitsu Brésilien, le professeur de "Cro-Cop")




Le Karaté triomphe (enfin) au K1 - par Jeronimo le 23/11/2005 @ 05:32

Fondé sur des techniques dérivées de l’art de la Boxe de Shaolin (Kempo) pratiquée en Chine au VIème siècle, le Karaté a été développé par les populations désarmées d’Okinawa pour se défendre contre les oppresseurs japonais en arme, aux environs de l’an 1500.

Implanté au Japon dans les années 1920 par Funakoshi Gishin, cette méthode de combat a été par la suite améliorée et organisée en sport avec des règles de compétition.

Le Royaume-Uni est le premier pays à avoir battu les Japonais en compétition, lors des championnats du monde de 1972 à Paris.

 

Les cinq styles principaux de Karaté sont :

-Shotokan

-Wado-ryu

-Goju-ryu

-Shito-ryu (style qui est enseigné à l’Académie La Croche par Fréréric Mizzi, plus jeune 5ème dan de France)

-et Kyokushinkaï,

chacun mettant en valeur soit la vitesse, soit la puissance.

 

La version militaire du TaeKwan-do est l’équivalent coréen du Karaté.

Wu Shu est un terme générique embrassant tous les arts martiaux chinois, et Kung Fu est un aspect de ces arts popularisé par le cinéma.

 

Le Karaté et le Taekwondo furent deux des seize disciplines inscrites au programme des Iers Jeux Mondiaux qui se déroulèrent à Santa Clara (EU) en 1981. En 1988, à Séoul (CdS), le Taekwondo acquit le statut (déjà envié) de sport de démonstration aux Jeux Olympiques. Enfin, en 2000, ce fut la consécration quand le Taekwondo devint officiellement sport olympique.

 

Parallèlement, le Karaté resta divisé entre la voie de la vitesse/précision (chef de file Shotokan) et celui de la puissance/efficacité (chef de file : Kyokushinkaï). En 1993, le senseï Ishii du SeïdoKaïkan imagina un tournoi qui réunirait tous les sports de percussion pour tester l’efficacité du Karaté : le K1 ; K comme Karaté, Kempo, Kung Fu et Kick-Boxing.

 

Jusque-là, à l’exception du Suisse Andy Hugh (1er Européen médaillé mondial en Kyokushinkaï et champion du monde de Seido Kaïkan), vainqueur du K1 en 1996, tous les autres titres étaient revenus à des experts de Muay Thaï et Kick-Boxing.

Mais cette année 2005, neuf années après l’exploit du regretté Andy (emporté par une leucémie foudroyante), c’est au tour du géant (2m12, 121 kg) néerlandais Semmy Schilt de remporter le K1 Grand Prix pour la plus grande gloire du Karaté. Ce combattant fut double champion du monde de Karaté Daido-Juku avant de devenir « king of Pancrase » en Arts Martiaux Mixtes (MMA). Son succès lors du K1 2005 est probablement le sommet de sa carrière sportive … mais il ne compte pas s’arrêter là : il sera de retour en 2006 pour défendre son titre.

 


Croche : sur RFO 1 (radio) - par Jeronimo le 21/11/2005 @ 15:28

Lundi 21 novembre, Patrick Blanca est interrogé sur RFO 1 (radio) à 18h30. Les médias ont compris l'importance culturelle et sportive de cette activité. cool

Croche : "Jeux longtemps" p.15 à 17 du JIR - par Jeronimo le 20/11/2005 @ 08:13

Aujourd'hui, dimanche 20 novembre, le Journal de l'Île de la Réunion (JIR) consacre trois pages entières à la Croche ! Un reportage de Sulliman Issop ( sulliman@jir.fr ) qu'on retrouve aussi sur le site internet du JIR : http://www.clicanoo.com/ 

Cliquez (en haut à droite) sur : "Témoins - Allons jouer la Croche" http://www.clicanoo.com/article.php3?id_article=117479

 

 

La Réunion n’a pas dérogé à l’universalité de la lutte. Au carrefour de plusieurs cultures, les Réunionnais - par besoin naturel de se mesurer - ont créé la croche.

  • La Réunion n’a pas dérogé à l’universalité de la lutte. Au carrefour de plusieurs cultures, les Réunionnais - par besoin naturel de se mesurer - ont créé la croche.
  • TÉMOINS
    Allons jouer la croche !
    Les jeux-longtemps - au même titre que les “z’histoires” et les sirandanes - s’inscrivent dans les traditions populaires qui enrichissent notre patrimoine culturel en perpétuel mouvement. Ainsi de la croche, joute conviviale, qu’il importe de sauvegarder et que quelques irréductibles s’appliquent à faire (re) découvrir.

    [19 novembre 2005]

    Avant d’être délaissée au profit des sports importés (judo, karaté, kung-fu, etc), la croche, telle qu’elle se pratiquait il y a quatre ou cinq décennies, était une activité à la fois spontanée, indissociable de la vie de tous les jours. Activité de loisir populaire authentiquement réunionnais, ce n’était ni un sport, ni un combat, ni un art, mais simplement un jeu, un divertissement, à deux, entre amis. Une lutte innocente, pour jouer, pour manifester l’amitié en se touchant. Et, à ce titre, bien évidemment sans se faire mal. Sans véritables règles non plus. Avec ses ficelles, ses tactiques, - en un mot, avec ses saveurs. C’était un jeu qui réapparaissait par saison, comme ceux de “cannettes”, de “cadoques”, de “toupies” et autres “feuille verte” ou “la main dann poche”. En tant que lutte, qu’on se le dise, la croche n’a rien à voir avec le moringue, forme de combat d’origine africaine et apparentée à la capoeira brésilienne. C’est la lutte sans les frappes. Les “marmailles” (frères... et sœurs, voisins, camarades de classe) la pratiquaient jusqu’à l’adolescence, dans la cour de l’école durant les récréations (sans forcément que les maîtres et maîtresses ne leur fassent de remontrances), ou autour de la case après les classes (avec l’assentiment des parents, ... une fois les corvées terminées, cela s’entend), ou aux abords de la boutique (au retour des commissions), ou bien sur le terrain de foot, voire sur la plage, pendant les vacances. Pour beaucoup d’anciens, actuels quinquagénaires, la croche, c’était - même s’ils se refusent à parler de sport - “le sport de (leur) jeunesse”, nous disent avec nostalgie la plupart de ceux avec qui nous l’avons évoquée. “Une façon de se mesurer entre gamins d’à peu près le même âge. Montrer sa force, son agilité, ce qu’on savait faire.” Il s’agissait de s’empoigner, de faire plier l’autre, de le bloquer au sol et ainsi de l’amener à se soumettre, à reconnaître que vous étiez plus fort que lui. Alors, le soumis criait “Arrête ! Tire ! La paix !” Et le vainqueur le libérait. Ils se congratulaient aussitôt, comme pour bien montrer qu’il ne s’agissait que d’un jeu, que le moment de fraternelle hostilité était terminée. Aucun ne gardait rancune.

    Entre tradition et modernité

    Grâce à la tradition orale et à la passion d’une poignée d’irréductibles qui ont souhaité faire œuvre de mémoire, la croche revit aujourd’hui. Au sein de clubs. Non plus comme un loisir, mais comme (véritable) sport de combat (moderne). Avec, en conséquence, des codes, des règles désormais définies. Un sport... noble, ouvert à tous (enfants comme adultes), en passe d’obtenir sa reconnaissance, puisqu’elle est même devenue une discipline éducative et donc enseignée (depuis mars dernier, la mairie de Saint-Paul a détaché à temps plein Pascal Blanca pour l’enseignement de la croche dans les écoles). Bref, une discipline tout aussi conviviale qu’autrefois et qui concilie tradition et modernité. Le Saint-Paulois se souvient de la croche de ses jeunes années. Bien des années plus tard, il s’est lancé, nous dit-il, dans l’apprentissage du sambo, un sport de combat qui allie la lutte libre et le judo russe. Dans le même temps, il croit déceler les “techniques” de la croche dans des bagarres de rue auxquelles il lui est donné d’assister. Avec Jérôme Sanchez, il recherche des témoignages d’anciens, note les résultats de sa collecte, compare, recense les “techniques” et “méthodes”, codifie les gestes. Avec Frédéric Rubio, itinérant de la Fédération française de lutte, expert en luttes traditionnelles africaines (il a passé quinze ans à recenser toutes les luttes traditionnelles pratiquées dans les différents villages du Sénégal), tous trois s’attèlent à l’élaboration d’un livre, qui vient de sortir et est déjà reconnu comme un ouvrage de référence. C’est leur combat contre l’oubli, disent-ils. Naît d’abord l’Académie de la croche, en mars 2001, qui a son siège rue Marius-et-Ary-Leblond à Saint-Paul, puis des clubs à côté au Port et dans l’Est à Sainte-Suzanne, l’année dernière, et cette année à Saint-André...

    Réunionnaise de naissance

    Grâce à leurs recherches, patientes et obstinées, nous pouvons affirmer que la croche se pratiquait déjà au tout début du XXe voire vers la fin du XIXe siècle. Et partout dans l’île. “Dans les hauts, depuis toujours”, rapportent certains. “Dans les cours d’usines sucrières” aussi, selon d’autres. Parmi eux, des Malgaches et des Comoriens, qui soutiennent que cette pratique était bien ancrée au sein de leurs communautés. Elle brassait d’ailleurs toutes les communautés ethniques et toutes les classes sociales de l’île, confirment tous les témoins. Quant aux origines de la pratique, les hypothèses avancées se contredisent. Beaucoup de gens pensent que la croche est véritablement née dans l’île. Peut-être au contact d’immigrants malgaches ou africains (la Réunion n’est-elle pas depuis toujours perméable à tout ce qui vient de l’extérieur ?), mais sans plus d’argument. Il est vrai que dans la société traditionnelle malgache les jeux de lutte, essentiellement paysanne, réglaient le quotidien des villages. Ils se déroulaient à l’occasion de cérémonies dans les fêtes coutumières (“Au cours du “daka” ou “diamanga”, sur les Hauts Plateaux, les combattants cherchent à se frapper et/ou se déséquilibrer uniquement en se servant des pieds et des jambes”, selon le Manuel de lutte africaine). Mais la croche ne peut être apparentée à de tels jeux ou combats quand bien même cordiaux, puisqu’elle excluait les frappes. Elle n’avait pour but que d’amener le lutteur adverse au sol, pour le soumettre (verbalement), grâce à l’agilité, la force, voire la ruse, mais jamais par des coups. La transmission se faisait à l’intérieur-même des familles, de père en fils (“comme chez les animaux”, commente le Saint-Pierrois Marcel Philippe) et de frère en frère (également de frère en sœur et de sœur en sœur), et de camarade de jeux en camarade de jeux. Chacun peaufinant ses ficelles, inventant les techniques. Exception qui confirme la règle, citent Patrick Blanca, Frédéric Rubio et Jérôme Sanchez, un M. Rousse de Saint-Paul, crocheur juste après la seconde guerre, disposait de... son propre entraîneur en la personne de “Bras Daniel”. Autre indication, certains crocheurs, eu égard à leur renommée, à leur technique ou à leur force, s’affublaient de surnoms comme “Tit boeuf”. Il arrivait parfois que l’agressivité prenne le dessus, un des crocheurs en profitant pour régler un différend, ou a contrario que l’un d’eux soit trop susceptible (évidemment, le perdant). D’un commun accord, les lutteurs savaient s’arrêter à temps et faire la paix. Si la croche était un jeu d’enfants, il arrivait aussi que des adultes s’y mettent, peut-être par nostalgie de leurs jeunes années. Toujours avec des camarades de leur même classe d’âge. Plus rarement, un adulte défiait un adolescent particulièrement fort ou habile : c’était pour rappeler qu’il avait connu son heure de gloire et peut-être montrer qu’il n’avait rien perdu de sa vigueur.

    À l’Académie de la croche, les jeunes enfants apprennent les techniques recensées. Les dénominations d’autrefois comme “cales” (crocs-en-jambe ou balayages) sont toujours valables, certes, améliorées, précisées. Ainsi, “attraper les deux pattes” désigne “un ramassement de jambes à partir de la position debout”, tandis que “serrer les jambes” est valable pour “des ciseaux au sol” pour par exemple “couper la respiration”. “Tirer derrière la tête” ou “pousser la tête vers le bas” est utilisé pour déséquilibrer le partenaire. Chaque lutteur possède ses propres techniques, ses bottes secrètes. Les “bras dann collet” (saisies au cou) ou “’tranglements” (clés de bras ou de pieds) et autres “immobilisations en croix” permettent d’annoncer la victoire. Des techniques de soumission qui sont propres à d’autres disciplines comme le judo. Traditionnellement, la croche n’avait pas de règles bien établies. Sans être codifiée, elle était réinventée à chaque saison, dans chaque quartier et par chaque génération. Il était toutefois précisé que les actes violents étaient exclus et les fautifs étaient écartés et ne trouvaient plus de partenaires. Ainsi, pas de coups ni de morsures. Il n’était pas non plus question de tirer sur les vêtements, pour... ne pas les déchirer et ainsi éviter les corrections parentales. La lutte démarrait toujours debout, bras tendus. Et elle prenait fin quand, une fois les adversaires à terre, le plus mal en point, le souffle coupé, “battait la main à terre”, ou avait la force de crier “Arrête !” ou “Tire !” ou “La paix !”. Sans qu’il y ait de durée pré-établie, cela pouvait durer de quelques minutes à un long temps, c’est-à-dire tant qu’un crocheur ne s’avouait pas vaincu et pouvait encore lutter sans avoir le souffle coupé. Aux dires de certains “gramounes”, il pouvait y avoir plusieurs rounds, comme au catch. C’est justement le catch, le judo et les divers arts martiaux importés d’Asie, ainsi que le renouveau du moringue, discipline pratiquée entre “z’hommes” (entendez, entre adultes), pouvant être violente, qui ont éclipsé la croche, dans les années soixante-dix. Et même si l’origine réunionnaise de la croche semble établie, il n’est pas impossible que des crocheurs se soient laissé influencer par certains sports de combat récemment arrivés dans l’île, outre des techniques de luttes traditionnelles malgaches. Il est permis de constater que la société de consommation a tué la société traditionnelle.


     

    “Le maire”, “lo couru”, “cachette”, “buté”, “zagat”, etc  : Oubliés ou disparus De nos jours, qui connaît encore “lo couru” ou “le jeu zagat” ? Disparus ! Voici une énumération non exhaustive de quelques jeux-longtemps aujourd’hui disparus ou tout simplement oubliés :
    -  “lo couru” ou “délivré”, “le maire” et “cachette”, apparentés par certains côtés au jeu “au gendarme et au voleur”. Dans “lo couru”, deux équipes (dont les membres sont bien sûr en nombre égal, mais pas en nombre limité) s’affrontent. L’une doit capturer des membres de l’autre, en les ceinturant debout et en comptant jusqu’à 3, tandis que l’autre équipe doit se sauver et délivrer les siens attrapés et retenus dans un rond dessiné sur le sol en leur touchant la main. Au bout d’un certain temps ou quand une des deux équipes est décimée, on compte les prisonniers. On change de rôle et l’équipe qui a fait le plus de prisonniers est déclarée gagnante.
    -  toupie en bois, avec un clou de dimensions diverses pour “nay” (pointe) et une ficelle en coton, avec ou sans tête, et au ventre plus ou moins bombé.
    -  “buté” ou “bité”, avec une pièce qu’on lance à partir d’un trait ou d’une ligne tracé (e) à terre comme pour les jeux de boules, en essayant de la faire tomber dans un petit trou creusé dans le sol.
    -  “la roue” avec une vieille roue de voiture, de vélo ou un cerceau, plus un bâton ou deux selon l’importance de ladite roue.
    -  “macatia” (du nom du petit pain rond et sucré), qui consiste à empiler des pièces.
    -  le “zagat” : jeu d’adresse qui s’apparente aux jeux de boules comme la pétanque. Le joueur lance par exemple, avec ses deux mains jointes, une goyave bien verte, placée soit à l’intérieur d’elles soit au-dessus. Il doit la faire tomber dans un parmi trois trous alignés.
    -  le “zobok” : selon Jean Albany, qui l’évoque dans son “P’tit glossaire”, il s’agit d’un jeu d’enfant très ancien. En français, “casse-couteau”. Il s’agit de lancer un couteau dans le sable et d’arriver à planter la lame droite ; sinon, on “fait carotte”, on perd. René Lacaille signale pour sa part que retrouve ce jeu au Canada, accompagné d’une chanson. Claude Vinh-San aussi de ce “jeu dangereux : depuis la position assise, il s’agissait de lancer un canif dans le sable ou la terre.” Notre vieux “dalon” de Saint-Leu évoque aussi “la boul o kan” (“la balle au camp”), qui consiste à envoyer une balle sur l’adversaire, qui doit toucher quelqu’un du camp d’en face en la renvoyant. Dans son jeu musical “Game zobok”, il chante : “Zoué zobok, marmay / Zoué zobok dann filao/ (...) Zoué zagat, marmay / Zoué zagat, marmay la kour / (...) Zoué la boul o kan / Zoué la boul o kan lékol (...)”
    “Cadok” et cadoque Cadoque. Autre nom vernaculaire : cadoc. Nom scientifique : Caesalpinia bonduc (L.) Roxb. Synonyme employé par le père Raimbault : Guilandina bonducella L. De la famille des caesalpiniaceae, c’est une liane épineuse d’origine pantropicale peu répandue à la Réunion (vue à Grand’Anse, au-dessus de la Possession et à la Grande-Chaloupe), connue surtout avec le flamboyant. À Madagascar, cette plante est parfois commune et ses graines sont vendues sur tous les marchés. Éléments descriptifs : arbrisseau droïque, rampant ou non, atteignant 20 m de long, armé d’aiguillons généralement recourbés ; petites fleurs rarement vues ; les corolles ont des pétales jaunes, le supérieur marqué d’orange ; les gousses (ou fruits de légumineuses) sont épineuses et contiennent souvent une seule graine, de couleur grise (les graines dures peuvent garder leur pouvoir de germination même après deux ans et demi de flottaison dans l’eau). Propriétés et indications : sans doute comme au temps du père Raimbault, les Malgaches continuent à broyer les amandes qu’ils mélangent à l’huile de ricin, puis ils appliquent cet onguent sur les ulcères. Le jeu de cadoque (“cadok”) se pratiquait avec des graines de cadoque ou des osselets.


     
    Patrick Blanca, Frédéric Rubio et Jérôme Sanchez sont à l’origine de la création de l’Académie de la croche (président, Luc King-Soon) à Saint-Paul, “espace de liberté qui réunit des sportifs authentiques dans l’expression corporelle et la lutte réunionnaise”. Eu égard à la tradition, dans les dispositions générales de la discipline remise au goût du jour, ils ont préservé l’esprit d’opposition franc et loyal qui a toujours prévalu par le passé.                                     Geneviève Sévagamy, une des plus belles et aussi des plus rares voix de l’île, en compagnie d’une autre grande artiste (gardons la surprise !), doit sortir bientôt un “Séga la croche”, qui lui rappelle les jeux de son enfance, dans les hauts de la Saline, avec ses frères et soeurs. “Avec six filles et six garçons dans la famille, chacun avait un partenaire d’à peu près son âge et son poids. Nous avons longtemps joué à la croche, dann z’herbes, derrière la case, avec nos bruyants supporters, avant de connaître les jeux de balle à l’école.”
    Frédéric Rubio, Patrick Blanca, Jérôme Sanchez (les auteurs du livre "La Croche - Lutte traditionnelle réunionnaise) et Geneviève Sévagamy (Séga La Croche)
     


     


    Semmy Schilt vainqueur ! - par Jeronimo le 20/11/2005 @ 07:58

    FieLDS K-1 WORLD GP 2005 in TOKYO -FINAL-
    Date : November 19, 2005
    Place : Tokyo Dome, Tokyo, Japan
    Attendance : 58,213 people
    ieLDS K-1 WORLD GP 2005 in TOKYO -FINAL- Tournament Table

    En quarts de finale:

    Remy Bonsjaky se qualifie par une victoire sur décision contre le géant Hong-Man Choi.

    Semmy Schilt obtient lui aussi une victoire par décision des juges contre le dur-au-mal Ray Sefo (grâce sans doute à plus de 30cm de différence).

    Peter Aerts et Jérôme LeBanner sont au coude à coude après 3 reprises. Il en faut une quatrième pour les départager. Peter Aerts l'emporte mais la guerre a du être totale et aucun des deux ne peut continuer le tournoi. C'est le remplaçant Glaube Feitosa (vainqueur aux points de Gary Goodridge) qui profite de l'aubaine.

    Musashi emporte une nouvelle décision après un extra-round, contre Ruslan Karaev.

    En demi-finales :

    Semmy Schilt crée la surprise en mettant KO Remy Bonjasky (le champion en titre) à peine 2'08'' après le début de la première reprise.

    Glaube Feitosa ne laise aucune chance à Musashi : KO2 après 1'05''.

    Finale :

    Semmy Schilt est inarrêtable : victoire par KO dès la première reprise en ... 0'48'' !!!

     

    Ce K1 est un triomphe du Karaté sous toutes ses formes : Semmy Schilt (Daido Juku), Glaube Feitosa (Kyokushinkaï) et Musashi (Seïdo Kaïkan). Mais une fois de plus, le titre revient à un Néerlandais : Semmy Schilt, qui succède à Remy Bonjasky (2 victoires), Ernesto Hoost (4 victoires) et Peter Aerts (3 victoires). 

    Tous les détails (en anglais) sur : http://www.so-net.ne.jp/feg/k-1gp/top685.htm


    DébutPrécédent10 pages precédentes [ 391 392 393 394 395 396 397 398 399 400 ] 10 pages suivantesSuivantFin

    Ils soutiennent La Croche

    Préférences


    Se reconnecter
    ---

    Votre nom (ou pseudo) :

    Votre code secret


     Nombre de membres 163 membres


    Connectés :

    ( personne )

    Recherche




    Visites

     1982861 visiteurs

     13 visiteurs en ligne

    Meilleur combattant

    A l'approche des Jeux Olympiques 2024 à Paris où lutte, escrime, boxe, judo et taekwondo seront représentés ...
    et pour répondre à l'éternelle question que se posent les fans de sports de combat et d'arts martiaux, "Qui est le meilleur combattant de tous les temps ?", ce livre étudie toutes les périodes historiques, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, toutes les grandes compétitions, tous les sports de combat majeurs sans armes (sports de préhension, sports de percussion, arts martiaux mixtes) et avec armes, et donne enfin les classements.
    Ce livre de 800 pages (en e-book ou en 2 tomes) est le résultat de décennies de collecte d'informations et de recherches historiques.

     

    Lien pour se procurer la version numérique e-book (année 2024, 800 pages, 7,99 € )

    Ou les deux tomes en papier, couvertures rigides :

    - Tome 1 (année 2024, 461 pages, 33,99€ )
    - Tome 2 (année 2024, 348 pages, 28,98 € )

     https://assets.lulu.com/cover_thumbs/k/v/kv8695y-front-shortedge-384.jpg  https://assets.lulu.com/cover_thumbs/8/4/84nwk8k-front-shortedge-384.jpg

    Sondage

    Votez pour votre sport préféré
     
    La croche / Lutte
    Muay Thaï / Muay Boran
    Taïdo
    Karaté Tai Jiquan
    Yoseikan-Budo
    Autres...
    Résultats

    Revue de presse

    Haut