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Entretien avec Bertrand Amoussou (sur Francejudo.com) - par IPA le 07/12/2005 @ 05:01

IRON-B en interview sur FJInterviews
Posté le Mercredi, novembre 30 @ 22:29:40 CET par sylvain

Nous avons rencontré Bertrand Amoussou, champion de France et champion d'Europe de judo, 3 fois champion du monde de jujitsu, vainqueur des jeux mondiaux et premier français à avoir gagné au PRIDE !
Bonjour Bertrand,
Un palmarès impressionnant et pourtant tu n’as pas fait le choix de mettre ton expérience au service du judo en devenant entraîneur national comme beaucoup, pourquoi ?

Tout d'abord, je tiens à vous remercier de l'opportunité que vous me donnez à pouvoir m'exprimer sur FranceJudo.com. Le Judo a été toute ma vie et j'ai énormément sacrifié pour cette merveilleuse discipline.

Le haut niveau en Judo a été pour moi une belle expérience qui a tout de même durée 10 années. Si aujourd'hui je ne suis pas dans le staff national, ce n'est surtout pas parce que je ne le voulais pas. Pour être politiquement correct, je pense que je ne devais pas correspondre au profil de la Fédé et je trouve cela bien dommage. J'étais visiblement assez bien pour diriger les entraînements de Ju jitsu mais pas pour ceux du Judo. On ne peut pas être bon partout. smile. Non..., là il ne faut pas déconner. C'est l'affaire des gens sérieux. smile
Je pense qu'on se soucie peu de savoir si la personne que l'on va mettre en poste a les qualités nécessaires pour diriger une équipe de France. De plus un champion ne fait pas nécessairement un bon entraîneur. N'est-il pas? Le Judo Français traverse une crise qui s'est révélé au grand jour lors des JO d'Athènes. Pour ma part, le Judo est en crise depuis bien plus longtemps. Tout le monde semble s'étonner des résultats des équipes de France en générale et de l'équipe de France masculine en particulier. Je pense qu'on a fait de très mauvais choix au niveau des orientations technico-tactiques des préparations aux grandes compétitions et des méthodes d'entraînement de manière plus générale. On s'est tout simplement trompé d'ennemi. Dès que les français ont commencé à battre les japonais qui étaient indétronnables dans les années 70, on a cru qu'on était arrivé. Puis la cible a été le Judo soviétique et ses techniques d'arraché provenant de lutte locale telle que la lutte géorgienne. Mon sentiment est qu'on a perdu notre identité. on a essayé de battre en imitant. Nous avons en France la chance d'avoir un système qui est pour moi le meilleur au monde. Seulement, la gestion qui en est faite est loin d'être au point. Les japonais, lorsqu'ils ont commencé à perdre n'ont pas cherché à changer leur façon de combattre. Ils sont venus chez nous pour étudier ce qui faisait de nous des combattant aussi fort puis sont retournés chez eux et ont adapté. Là est toute la différence. Rien d'étonnant s'ils sont de loin les meilleurs aujourd'hui. Ils ont gardé leur identité et ont évolué avec un environnement sans cesse en évolution. On garde ce qui fonctionne et on remplit les cases qui doivent l'être. Cela demande une grosse dose d'humilité pour penser de la sorte. Ils fonctionnent d'ailleurs de la même manière dans l'industrie avec les résultats que l'on connaît.

Tu fais figure d'ambassadeur du combat libre en France, quels sont tes arguments pour défendre cette pratique dont les compétitions sont encore interdites en France ?

En ce qui concerne le free fight, j'ai été le premier Français à avoir jamais combattu dans cette discipline. C'était en 1995. J'avais auparavant remporté mon premier titre de champion du monde de ju jitsu (combat), sur l'unique base de mon niveau de judo bien supérieur à celui de mes adversaires. J'ai été alors approché par Wallid Ismail ( grand champion de free fight brésilien qui a notamment étranglé Royce Gracie lors d'une confrontation), le combattant Brésilien de ma catégorie qui s'est présenté à moi comme champion de Vale Tudo ( terme Portugais pour combat libre). Il semblait en effet être la star de l'équipe du Brésil présente à Bologne pour ce Championnat, mais je n'ai pas prêté attention à lui au vu de sa piètre performance. Il se trouvait dans mon quart de tableau et a été éliminé au premier tout par l'Allemand que j'ai ensuite battu sans forcer. Après la remise des récompenses, il est venu me féliciter et me proposer de l'affronter chez lui au Brésil dans un combat de Vale Tudo qu'il a défini comme discipline ou presque tous les coups étaient permis. Je lui est dit banco, mais je ne l'ai pas pris au sérieux une seule seconde. C'est la première fois que j'en entendais parler.
Par la suite, Remco Pardoel (1/2 finaliste à l'UFC 2) lors d'un tournoi de Ju jitsu que j'ai remporté m'a parlé d'un événement de free fight qui se préparait au Brésil (Rio De Janeiro). Il se proposait de faire en sorte que j'y participe si je le désirais. 8 combattants de différentes nationalités devaient s'affronter dans un tournoi toute catégorie. Le vainqueur affronterait Rickson Gracie pour un cachet de 150 000 dollars. J'ai malheureusement perdu mon premier combat contre un lutteur de niveau mondial qui pesait 15 kgs de plus que moi mais ma vision des arts martiaux à ce jour là complètement changé. j'ai également eu la chance l'année dernière de combattre au Pride sur l'invitation des organisateurs Japonais et de devenir ainsi le premier Français à Gagner dans ce qui est aujourd'hui la plus illustre manifestation de free fight au monde. Je suis également depuis bientôt 2 ans à l'initiative et le rédacteur en chef du magazine Fightsport qui est aujourd'hui traduit dans 4 langues (Anglais, Espagnol, Italien et Allemand) et distribué à l'international. Il faut savoir que si cette discipline est interdite en france, elle est autorisée partout ailleurs. En Suède, c'est le seul sport de combat professionnel qui soit accepté. Même la boxe anglaise y est interdite.

Penses tu que le revirement de position de David Douillet sur le MMA s’explique par sa meilleur compréhension de cette discipline depuis qu’il oeuvre sur une chaîne payante qui diffuse le Pride ?

David et moi avons combattu ensemble en équipe de France et en équipe de club également (Maisons-Alfort et PSG). Lorsque je suis allé le voir à Canal +, je savais qu'il changerait de position sur le free fight. C'est un homme intelligent. Il avait la position de tous le gens censés qui ont vu les premiers Ultimate Fighting Championship. Il est clair qu'on ne peut pas autoriser une pratique qui se veut sans règle. Seulement, il s'agissait de 1993 aux USA et nous sommes aujourd'hui en 2005. Les choses évoluent et heureusement qu'elles le font dans le bon sens. J'ai expliqué tout cela à David en lui montrant ce qui se fait aujourd'hui. Je lui ai montré les combats du Pride et notamment ceux de Yoshida et d'Ogawa qu'il a combattu en judo. Il a constaté bien entendu que les combats étaient violent, mais qu'ils n'ont rien à voir avec ceux de 1993. tous les combattants de free fight sont aujourd'hui des athlètes de haut niveau. La multiplicité des techniques utilisées en fait une discipline passionnante. C'est un vrai "SPORT" de combat. Ils n'est donc pas surprenant qu'une chaîne telle que Canal + s'intéresse à cette discipline. Je pense que les appellations free fight ou combat libre ne sont plus adaptés. C'est la raison pour laquelle tout le monde s'accorde à dire MMA (mixed martial arts).

Pour avoir combattu au plus haut niveau en judo, jujitsu et combat libre, qu’est ce qui selon toi différencie où rapproche ces disciplines ?

Le MMA est un sport ou peuvent s'affronter des pratiquants de toutes les disciplines martiales ou sport de combat dans des règles communes. Je peux donc affirmer que tout rapproche ses différentes disciplines autour du MMA et que ce qui les différencient, ce sont les règle applicable à chacune de ces méthodes de combat. Certains dirigeants ou responsables semblent être effrayés par le MMA. J'ai dirigé un stage de ju jitsu Il y a peu de temps et j'ai été surpris par l'acharnement et la volonté que certains ont manifesté à ne pas voir ce stage se dérouler. Je me demande vraiment de Quoi ils ont peur. " Amoussou, il est parti en c...... avec son Free fight. Il n'est même pas licencié". Je suis bien licencié, et je ne suis pas parti en sucette. J'ai juste une approche qui semble poser le problème de la compétence d'un certain nombre à pratiquer une méthode qu'ils appellent Ju jitsu.

Beaucoup de judokas sont septiques sur l'efficacité du BJJ ou du grappling, peux-tu nous livrer ton sentiment ?

Quelqu'un qui est septique sur l'efficacité du jiu jitsu Brésilien ou du grappling ne sait sûrement pas de quoi il parle. la seule façon de connaître une discipline et donc de pouvoir donner son avis est d'aller à la rencontre de celle-ci. A partir de là, on peut donner son avis. C'est comme le fait d'affirmer ne pas aimer un plat qu'on a jamais goûté.

Pour toi le MMA est une discipline à part entière ou un prolongement de sports de combat comme le judo, kick boxing ou autres ?

Un peu les 2. Le MMA a été pour moi un prolongement de ma pratique martiale dans une recherche d'efficacité et pour un développement technique. On ne peut selon moi pas prétendre faire du ju jitsu si l'on ne maîtrise pas toutes les phases du combat. Regardez autour de vous. On voit des clubs de Ju Jitsu (traditionnel) s'ouvrir, dirigé par des profs de Judo qui suivent une piètre formation. Le ju jitsu est une discipline à part entière et non un dérivé du Judo. Pour moi, c'est tout le contraire. Un expert de ju jitsu doit avoir une expertise en judo, en technique de percution (kick boxing ou muay thai) et en JJB ou grappling sans parler des armes. Et non un judoka qui a appris quelques trucs dans un bouquin ou lors d'un stage. C'est une vrai démarche. Sinon, on ne parle pas de la même chose.

Gardes-tu des contacts avec le milieu du judo et si oui, que penses-tu de la médiatisation du judo en France et de la politique fédérale ?

Je suis toujours enseignant de ju jitsu et comme je l'ai dit plus haut, dans mon ju jitsu, j' enseigne le judo. j'ai également gardé le contact avec d'anciens membres de l'équipe de france.
En ce qui concerne la médiatisation du Judo, je pense que les athlètes ne sont pas assez mis en valeur. Les gens aiment qu'on leur raconte des histoires. Qui connait Demonf? qui connait larbi? Qui connait Gag? Qui connait Decosse? Qui connait Robin? Qui connait les soeurs Euranie? qui connait Ghislain Lemaire? Qui connait les Frères Carab? Qui connait Michel Novak? Cathy Fleury? Christine Cicot? Cécile Novak? Zaza Beauruelle? Alice Dubois? Nasser Nechar? Jean Marie Le Sonn? Et excusez moi du peu, Darcel Yandzi ? Le plus monstrueux gâchis de l'histoire du judo Français. Je ne peux malheureusement pas citer tous les gens à qui je pense. Vous avez là une brochette de Champions avec chacun des choses à raconter. Aucune de ces personnes n'a été mis en avant par la fédé qui a pourtant bien vécu à travers eux. On dit que le Judo est une grande famille... alors dites moi ce que deviennent vos enfants une fois qu'ils ont quitté la maison ou que vous les en avez chassé ?

Un message à faire passer ?

Merci à FranceJudo.com pour ce que vous faite et pour votre ouverture d'esprit. C'est la meilleure façon d'aller de l'avant.
J'oubliais, si vous voulez vous tenir au courant sur toute l'actualité du MMA ou du K-1, achetez Fightsport.
Merci beaucoup et à bientôt sur les tatamis.


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La Croche à Maurice - par Jeronimo le 05/12/2005 @ 19:15

Le quotidien mauricien L'Express a diffusé l'article ‘’Allons jouer à la croche" dans son édition du jeudi 1er décembre 2005 (en page 9).

Cette parution ouvre de nouvelles portes médiatiques à la lutte traditionnelle de la Réunion, en direction de l'île soeur. cool

Voir l'article en intégralité sur : http://www.lexpress.mu/archive_semaine/display_article.php?news_id=55270


Lutte Libre : résultats des championnats de la Réunion - par le_Dayotain le 05/12/2005 @ 09:41

Florent Chaussalet (AS La Croche) est le nouveau champion de la Réunion 2005 dans la catégorie des 74 kg.

Jean-Pierre Tarley (AS La Croche) termine deuxième dans sa catégorie des moins de 120 kg.

C'est la première fois que le tout jeune club de Saint-Paul engageait des seniors en compétition (après avoir obtenu de nombreux bons résultats avec les plus jeunes; poussins et benjamins).

Chez les seniors, c'est Guillaume Genoux qui a été le plus impressionnant dans la catégorie relevée des 84 kg. Il y a notamment battu Johny Adelin (ancien de l'AS La Croche qui s'entraîne désormais à Saint-Denis).

Tous les autres résultats sont consultables sur le Quotidien d'aujourd'hui (5 décembre 2005).

Bravo à François Boucher et à tous les organisateurs de cette compétition (qui s'est déroulée à l'Etang-Salé)


Lutte : championnat de la Réunion - par Jeronimo le 04/12/2005 @ 09:59

C'est aujourd'hui dimanche 4 décembre qu'a lieu le championnat de Lutte (olympique) de la Réunion. Deux compétiteurs de l'AS La Croche sont engagés :

- Florent Chaussalet dans la catégorie de 66-74 kg

- et Jean-Pierre Tarley dans celle des 96-120 kg.

Bonne chance à eux !


Judo: Vladimir Poutine président d'honneur de l'UEJ - par IPA le 03/12/2005 @ 14:29

REUTERS | 02.12.05 | 13:58

MOSCOU (Reuters) - Le président russe Vladimir Poutine sera désigné samedi président d'honneur de l'Union européenne de judo, annonce l'UEJ.

Le président de l'UEJ, Marius Vizer, remettra à Poutine un certificat spécial lors des championnats d'Europe de judo à Moscou.
Poutine, 53 ans, a pratiqué le judo en compétition au niveau national dans les années 70. Il est déjà président d'honneur du club de Saint-Pétersbourg, quatre fois champion d'Europe.

http://permanent.nouvelobs.com/sport/20051202.REU5997.html?1303

Lutte : Stage de la CONFEJES/FILA de la zone “Océan Indien” - par Frédéric Rubio le 02/12/2005 @ 15:35

Détecter, former et accompagner les athlètes des pays émergents : tel est l’objectif de la CONFEJES, du CIO et de la Fédération internationale de lutte (FILA). Une première action s’est tenue récemment en Tunisie à cet effet.

[2 décembre 2005] sur clicanoo.com

Le CIO n’oublie pas les pays en voie de développement, là où le potentiel sportif est réel, mais les difficultés en tous genres tellemment importantes que les athlètes ont beaucoup de mal à être présents aux grands rendez-vous sportifs. Compte tenu de cela, un premier Forum Africain sur le Sport et l’Olympisme vient de s’organiser à Tunis regroupant le CIO, la Solidarité Olympique, les Présidents des Fédérations Internationales, des Confédérations Sportives, des CNO et agences intergouvernementales afin de bâtir un plan de développement. La CONFEJES (Conférence des Ministres de la Jeunesse et Sports des pays francophones) basée à Dakar et la FILA (Fédération Internationale de Luttes Associées) implantée à Lausanne ont décidé d’un commun accord d’élaborer un programme d’actions orienté vers la détection, la formation et le soutien de lutteurs et lutteuses des différentes zones. La première de ces actions a été organisée à Tananarive du 7 au 18 novembre dernier sous la direction de Ghani Yalouz, médaillé olympique d’Atlanta, directeur des équipes de France à l’INSEP de Paris et de Frédéric Rubio, expert international spécialiste de lutte olympique et traditionnelle, en résidence à la Réunion.

TROIS CADRES DE LA RÉUNION

Sélectionnés par leur propre Fédération, une trentaine de jeunes combattants malgaches et mauriciens ont séjourné durant deux semaines à Tananarive (Madagascar) en passant chaque jour des batteries de tests spécifiques (situations de lutte libre, luttes à thèmes, adaptation aux nouvelles règles, lutte gréco-romaine, lutte féminine, tests physiques d’endurance, vitesse, puissance musculaire...). Grâce au partenariat de deux lutteurs réunionnais confirmés membres du Comité Régional, François Boucher et Guillaume Genoux, le stage a été également l’occasion d’apprendre et de se perfectionner en fonction des tendances modernes de la lutte. Une dizaine de lutteuses/lutteurs ayant une moyenne d’âge de 18 ans ont été retenus et pourront bénéficier, sous peu, d’un soutien particulier. Bourses de la solidarité olympique pour les premiers et bourses de la CONFEJES pour les autres. Les meilleurs pourront ainsi rejoindre une structure internationale d’entraînement au Sénégal (les garçons) et à Tunis (les filles). Ghani Yalouz et Frédéric Rubio sont persuadés que le potentiel existe dans la zone “océan Indien”. Il en veut pour preuve les résultats des jeunes Réunionnais lors des confrontations nationales. Certaines lutteuses malgaches, plus que les hommes, ont démontré au cours de ce stage qu’elles avaient toutes les qualités pour prétendre participer aux prochains Jeux Olympiques. La prochaine mission des experts s’effectuera au niveau du continent africain, région connue pour ses traditions de luttes, un sujet auquel Frédéric Rubio a consacré un ouvrage en deux tomes, avant de se pencher depuis deux ans, en collaboration avec Jérôme Sanchez et Patrick Blanca, sur notre propre lutte traditionnelle nommée “lacroche”.

Frédéric Rubio, Guillaume Genoux, François Boucher (de gauche à droite) sont les trois cadres de la Réunion à avoir travaillé avec Ghani Yalouz.

  • Frédéric Rubio, Guillaume Genoux, François Boucher (de gauche à droite) sont les trois cadres de la Réunion à avoir travaillé avec Ghani Yalouz.

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    et pour répondre à l'éternelle question que se posent les fans de sports de combat et d'arts martiaux, "Qui est le meilleur combattant de tous les temps ?", ce livre étudie toutes les périodes historiques, de l'Antiquité jusqu'à nos jours, toutes les grandes compétitions, tous les sports de combat majeurs sans armes (sports de préhension, sports de percussion, arts martiaux mixtes) et avec armes, et donne enfin les classements.
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