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Boxe : Le champion mexicain Barrera (vu sur netboxe.com)
- par Jeronimo
le 27/05/2006 @ 17:13 BARRERA DANS LA CONFUSIONMarco Antonio Barrera (62-4, 42 KO) a conservé son titre WBO des super-plumes en obtenant une décision aux points sur Ricardo "Rocky" Juarez (25-2, 18 KO), samedi soir au Staples Center de Los Angeles, Californie. Mais, une erreur dans l'addition des cartes des juges a tout d'abord amené le speaker de la réunion à annoncer un verdict de match nul, Duane Ford ayant 115-113 pour Juarez, Anek Hongtogkham donnant Barrera 115-113, et Ken Morita ayant l'égalité 114-114.  A cette annonce, les 10600 spectateurs huent copieusement la décision, jugeant que Juarez mérite la victoire pour avoir donné beaucup plus de coups efficaces que son rival. Barrera termine d'ailleurs le combat très marqué. Alors que le stade s'est vidé et que les télévisions ont rendu l'antenne, plus de quinze minutes plus tard, le superviseur s'aperçoit d'une erreur d'addition sur le bulletin de Ken Morita transformant le 114-114 en 115-114 pour Barrera ce qui lui donne finalement la victoire par décision partagée ! Une autre erreur fut également trouvée sur la carte de Ford qui s'établit finalement à 115-114 pour Juarez , mais ceci n'influence pas la décision. Les cartes des juges ne sont néanmoins pas très nettes !  " Je ne peux pas y croire ! D'ailleurs, qui peut y croire ?" s'exclame Juarez dans son vestiaire, en apprenant ce changement. " Je pensais qu'un match nul avec une légende comme Barrera, ça allait. Quand je suis descendu du ring pour aller au vestiaires, les gens me disaient : 'Beau combat, tu as gagné...' qu'auraient-ils dit si cette décision avait été annoncée sur le ring ?" Le début du combat est à l'avantage du champion en titre, à l'exception d'une petite frayeur au troisième round lorsque Juarez le contre avec un crochet gauche sur le nez. A ce moment, Barrera est tout heureux d'être retenu par les cordes qui l'empêchent de tomber, le gong de fin de round le tire définitivement de cette situation délicate.  Il montre alors ce qui fait un champion en accélérant et en dominant nettement les trois reprises suivantes. Ebranlant à son tour son adversaire avec un solide gauche au cinquième et plusieurs séries corps face au sixième round. Mais, Juarez monte alors en puissance au fil des rounds. A deux reprises, au septième et huitième, Barrera, la plupart du temps en marche arrière face aux jabs de Juarez, perd son protège-dents. Au cours de la dixième reprise, le sang se met à couler sur la figure d'un Barrera qui cherche alors l'air la bouche ouverte.  Juarez impose encore son jab au début de la onzième reprise, mais, à ce moment, Barrera va montrer ce qui fait un champion. Les deux hommes échangent coups pour coups avant que le champion en titre ne s'impose dans un terrible final. L'ultime reprise, hautement engagée, voit les deux combattants se toucher à tour de rôle sans se départager vraiment. " Je respecte toujours la décision des juges" déclare Barrera par la suite, " Ils se sont trompés en additionnant les cartes, l'erreur est humaine. Pour ma part je suis satisfait de cette décision."
Francisco Salazar, le 21 Mai 2006
Rumeurs sur les quarts de finale du Pride Grand Prix 2006
- par Jeronimo
le 27/05/2006 @ 16:46 Grand Prix
Mirko "Croc-Cop'" Filipovic (finaliste du K1 1999) x Hidehiko Yoshida (champion olympique et du monde de Judo)
Antonio Rodrigo "Minotauro" Nogueira (champion poids lourds du Pride FC de 2001 à 2003) x Fabricio Werdum (champion du monde de Jiu-Jitsy Brésilien 2003 et 2004)
Kazuyuki Fujita (lutteur et catcheur, meilleur poids lourd japonais en MMA) x Wanderlei Silva (champion du Pride FC des moins de 93 kg depuis 2001)
Josh Barnett (champion poids lourds de l'UFC en 2002 puis champion toutes catégories de Pancrase depuis 2003) x Mark Hunt (vainqueur du K1 2001)
Super Fights
MARK COLEMAN x SERGEY KHARITONOV
ROGERIO NOGUEIRA x "CYBORG"
DRAGGO x ROMAN ZENTSOV
PAWEL NASTULA x NAKAMURA KAZUHIRO
source: le forum de sherdog.com
Bushido Survival 2006 le 4 juin
- par le_Dayotain
le 26/05/2006 @ 11:23 Nouvelle année et nouveaux tournois Bushido pour les catégories plus légères que les "93 kg" et "poids lourds" classiques au Pride Fighting Championship. Les champions en titres (Dan Henderson pour les 83 kg et Takanori Gomi pour les 73 kg) sont qualifiés d'office. Mais que du beau monde pour ce tour préliminaire ! - Makoto Takimoto : champion olympique (catégorie 81 kg) de Judo. - Murilo Bustamante : champion du monde ("toutes catégories") de Jiu-Jitsu Brésilien et ancien champion de l'UFC ("84 kg"). - Hayato "Mach" Sakurai : champion du monde de Shooto ("75 kg") - Tatsuya Kawajiri : champion du monde de Shooto ("70 kg") sans oublier Murilo "Ninja" Rua (de la Chute Boxe), Paulo Filho (de la Brazilian Top Team) et le récent tombeur de Takanori Gomi : Marcus Aurelio. Voici la carte complète de l'événement qui se déroulera le 4 juin prochain : 
Le dernier des Gracie ?
- par Jeronimo
le 24/05/2006 @ 08:31 La famille Gracie a révolutionné le monde des arts martiaux en inventant une compétition baptisée "Ultimate Fighting Championships" en 1993 dans laquelle elle a fait la démonstration de l'importance fondamentale du combat au sol. Depuis, bon nombre d'organisations concurrentes ont vu le jour et surtout, tous les combattants d'arts martiaux mixtes dignes de ce nom se sont mis au combat au sol. Résultat : après une domination incroyable durant les deux ou trois premières années d'existence de ce type de compétition, les membres de la famille Gracie ont peu à peu été rejoints par le peloton jusqu'à ne devenir que de simple combattants parmi d'autres. Leurs dernières performances se sont même soldées par de rapides et retentissantes défaites par KO. Un seul Gracie reste cependant parmi les meilleurs aujourd'hui et va pouvoir démontrer la fierté de son clan et la valeur de son Jiu-jitsu : Royce Gracie. Il affrontera Matt Hughes, titre UFC des moins de 77 kg en jeu, le 27 mai 2006. 
La Croche : dans le Télémag n°511 du 16 mai 2006
- par Jeronimo
le 22/05/2006 @ 15:53 Le bien connu magazine Télémag Réunion se fait écho de la sortie du livre "La Croche - Lutte traditionnelle réunionnaise" dans son numéro 511 du 16 mai 2006 (avec toute l'équipe de "Jardinot & Co" en couverture). 
Arts Martiaux Mixtes (MMA) dans le journal Le Monde
- par Jeronimo
le 21/05/2006 @ 09:17 Reportage Les gladiateurs du "free fight" LE MONDE | 20.05.06 | 15h09 • Mis à jour le 20.05.06 | 15h09

Séance d'entraînement au Palais des sports de Nanterre, le 12 mai 2006. Grégory Bouchelagem, préparateur physique, dit "The French Touch" contre Xavier Foupa-Pokam, assistant-réalisateur, dit "Professeur X".
PHILIPPE BORDAS
Ames sensibles, s'abstenir. La scène se déroule sur un ring de Tokyo, mi-avril. Ce jour-là, la vedette locale, Yasuhito Namekawa, se fait copieusement assaisonner par un Français du nom de Cyrille Diabaté, également surnommé "The Snake" (le serpent) en raison de son allure longiligne. Un crochet du droit a projeté le Japonais au sol, mais le "serpent" n'a pas fini de mordre pour autant. Il enchaîne - lui à genou, l'autre couché - avec une dizaine de châtaignes au visage, avant que l'arbitre n'arrête le combat. Le vaincu s'est relevé, vaguement sonné. Le vainqueur, lui, est rentré à Paris avec 2 500 euros en poche.
Ancien champion de boxe thaïe, Cyrille Diabaté compte une vingtaine de combats professionnels en free fight (combat libre), discipline hybride qui mélange plusieurs sports de combat et arts martiaux (boxe anglaise, boxe pied-poing, judo, karaté, jiu-jitsu, lutte...). Il entraîne parallèlement une douzaine de combattants, trois fois par semaine, dans une salle de Nanterre. Son équipe s'appelle évidemment la "Snake Team". Il y a là Xavier Foupa-Pokam, surnommé "Professeur X" en référence à la saga cinématographique X-Men, Grégory Babene, dit "Blade" (la lame), ou encore Grégory Bouchelagem, appelé "The French Touch" car il monte sur le ring avec une cravate et une rose.
Derrière ces pseudonymes se cachent des jeunes gens ordinaires avec qui il n'est pas désagréable de boire un soda en fin d'après-midi. Ils sont étudiant, assistant réalisateur, animateur sportif... Agneaux dans le civil, loups sur le ring, tous ont combattu au Japon, en Grande-Bretagne, en Scandinavie... Toujours à l'étranger, et pour cause : l'organisation de "combats libres" est interdite en France, où cette discipline est jugée trop violente et contraire à l'éthique. Barbare, en un mot.
Le free fight est né après la seconde guerre mondiale au Brésil sous l'appellation vale tudo ("tout est permis", en portugais). L'idée de son concepteur, Helio Gracie, est alors de créer un sport de combat tellement ultime que l'on pourra ainsi désigner l'"homme le plus fort du monde", qu'il soit issu de la boxe, du judo, du karaté... Le concept va s'exporter. D'abord aux Etats-Unis, où est lancé en 1993 l'Ultimate Fighting Championship (UFC), puis au Japon et en Europe. Une multitude d'organisations vont voir le jour. Certaines, comme l'UFC, organisent les combats dans une cage octogonale. Au Japon, la compétition phare s'appelle le Pride et remplit des stades de dizaines de milliers de personnes.
Le principe du free fight - également appelé MMA (Mixed Martial Arts) - est simple : mettre son adversaire KO, ou le contraindre à l'abandon par "soumission" après un étranglement ou une clé de bras. A peine plus habillés que les lutteurs de l'antique pancrace, les pugilistes ont le strict nécessaire : un protège-dents, une coquille et des gants sans doigts qui facilitent les saisies, mais augmentent le risque de saignement. Contrairement aux idées reçues, tous les coups ne sont pas permis. Morsures, doigts dans les yeux et autres coups de tête sont prohibés. Il est en revanche possible - avec des nuances selon les organisations - de cogner un adversaire au sol avec les poings, les pieds et les coudes.
Frapper un homme à terre ? Une idée inacceptable au pays de Coubertin. Pour justifier son interdiction, le ministre des sports, Jean-François Lamour, s'appuie sur une recommandation du Conseil de l'Europe de 1999, estimant que "la violence et les actes barbares et sauvages commis au nom du sport sont dénués de valeur sociale dans une société civilisée qui respecte les droits de l'homme". Le veto a été étendu, début 2006, aux chaînes de télévision par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), lequel considère que la retransmission est "susceptible de nuire gravement à l'épanouissement physique, ment ou moral des mineurs". Eurosport et Multivision ont ainsi dû mettre un terme à leurs programmes. Cyrille Diabaté sourit. Un barbare, lui ? "Notre sport n'est pas de la bagarre de rue", dit- il. Et le Snake d'expliquer que le free fight n'est pas aussi violent qu'il en a l'air. Que la variété des techniques (frappes, projections, clés...) réduit le nombre d'impacts. Qu'il est possible de gagner une rencontre sans asséner un coup. Ou encore que l'arbitre doit arrêter le combat dès qu'un participant n'est plus en mesure de se défendre. Quant à ces fameux coups donnés, d'une position à genoux sur un homme à terre, leur puissance est moindre que s'ils étaient donnés debout, avec tout le poids du corps. A l'entendre, sa discipline serait "de la rigolade" comparée à la boxe professionnelle où il n'y a qu'une seule cible à atteindre - la tête. "Regardez-moi, lance-t-il. J'ai 32 ans, je m'exprime normalement, mon visage n'est pas marqué."
Le free fight se flatte d'un faible nombre d'accidents graves - un mort recensé en treize ans - et d'être autorisé dans un pays comme la Suède où la boxe professionnelle est interdite. La protection des combattants s'est par ailleurs améliorée depuis la sauvagerie des premières années. Certains coups ont été supprimés, des catégories de poids et des tests médicaux ont été instaurés, des contrôles antidopage sont désormais diligentés dans les grands tournois où d'imprudents consommateurs de stéroïdes ont été suspendus.
Qu'en est-il, en revanche, dans les compétitions de seconde ou troisième zone qui foisonnent de manière anarchique en Asie ou en Europe ? Ici, ni encéphalogramme ni test HIV et encore moins de contrôle antidopage. "Un accident quelque part et l'interdiction que nous avons en France sera étendue à toute l'Europe", redoute Jérôme Le Banner, chef de file français, sous le nom de Geronimo, des "nouveaux gladiateurs".
Le ministère des sports n'a évidemment aucun moyen d'interdire les combats à l'étranger. Sachant que les techniques utilisées sont celles de sports dûment réglementés, les autorités ne peuvent pas non plus interdire les entraînements en France. Paradoxe qui aboutit à la naissance, en toute légalité, de plusieurs clubs français consacrés au free fight. Certains utilisent même des cages. Là encore, il est difficile de s'y opposer. Quand un fonctionnaire du ministère a demandé à Olivier Ribet, au Havre, de démonter la cage de sa salle de gym, le professeur d'arts martiaux a répondu : "De quel droit ? Montrez-moi une loi qui interdise cela." Le fonctionnaire est reparti, la cage est restée. Mais la salle a dû fermer, plus tard, pour raisons financières. Pourquoi des cages, au fait ? Pour le spectacle. Mais pas seulement. "Cela réveille des instincts primaires. Moi, je me sens bien dedans", confie Jean-François Lenogue, un autre free fighter français, comédien dans la vie. "Se battre dans une cage, cela n'apporte rien sur le plan sportif. C'est l'apologie de la violence", déplore-t-on dans l'entourage de M. Lamour. Pas question, partant de là, d'autoriser une activité qui risquerait de proliférer dans des zones où la violence est déjà largement enracinée, comme en banlieue.
Dans le club que dirige Bertrand Amoussou aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), une trentaine de jeunes hommes enchaînent ce soir-là, sans broncher, de douloureuses séries de pompes entre deux exercices. Des petites frappes de cités souhaitant "se défouler", le gaillard en voit arriver de temps en temps. Mais l'ancien international de judo les renvoie à leurs études ou les met au pas : "Le mec qui vient chez moi sera moins violent en sortant, affirme celui qui fut le premier Français à combattre - et gagner - au Pride, en 2004. N'oubliez pas que nous sommes à la croisée des arts martiaux. Il y a un code moral et une éthique à respecter. Il vaut mieux canaliser ceux qui ont envie de pratiquer le free fight." Rédacteur en chef du magazine Fightsport, Bertrand Amoussou milite pour la légalisation de son sport. Il rêve d'enseignants diplômés, de clubs structurés et n'est pas contre la création d'un free fight adouci - "à la française" - sans coups de pied au sol. Pour lui, l'interdiction ministérielle risque surtout d'encourager l'organisation de combats clandestins. La rumeur court qu'il en existe déjà. En trouver trace n'est pas simple. Sauf sur Internet, où l'on peut visionner le corps-à-corps féroce ayant opposé, en 2003 à Perpignan, Damien Riccio au Brésilien Robin Gracie, dont la famille est connue pour lancer des défis aux meilleurs combattants. Sans arbitre et avec "coups de boule" autorisés, l'affrontement a duré onze minutes. Damien Riccio a gagné par soumission. Deux mois après, les Gracie sont revenus à Perpignan et ont saccagé le bar dans lequel il travaillait. L'épisode mériterait de figurer dans Scorpion, un film de Julien Seri consacré au free fight actuellement en tournage à Paris. Le rôle principal est tenu par Clovis Cornillac. L'acteur confie avoir été sceptique avant de s'engager : "On m'a donné des DVD pour que je me fasse une idée et j'ai été très choqué par ces combats que je pouvais à peine regarder, raconte-t-il. Le changement s'est opéré chez moi quand j'ai commencé à m'entraîner. J'ai alors compris que ce que je croyais être de la bagarre de rue est un vrai sport, avec des règles, une stratégie, des fausses pistes... La seule chose qui me dérange, c'est qu'il y a pas mal de sang, car on s'ouvre vite."
Le tournage terminé, Clovis Cornillac enchaînera avec le prochain Astérix dont il tiendra le rôle-titre. Il pourra alors envoyer autant de "bourre-pifs" qu'il voudra à des légionnaires romains...
Frédéric Potet Article paru dans l'édition du 21.05.06
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-774105,0.html
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A l'approche des Jeux Olympiques 2024 à Paris où lutte, escrime,
boxe, judo et taekwondo seront représentés ... et pour répondre à
l'éternelle question que se posent les fans de sports de combat et
d'arts martiaux, "Qui est le meilleur combattant de tous les temps ?",
ce livre étudie toutes les périodes historiques, de l'Antiquité jusqu'à
nos jours, toutes les grandes compétitions, tous les sports de combat
majeurs sans armes (sports de préhension, sports de percussion, arts
martiaux mixtes) et avec armes, et donne enfin les classements. Ce
livre de 800 pages (en e-book ou en 2 tomes) est le résultat de
décennies de collecte d'informations et de recherches
historiques.
Lien
pour se procurer la version numérique e-book (année 2024, 800 pages, 7,99
€ )
Ou les deux tomes en papier, couvertures rigides :
- Tome
1 (année 2024, 461 pages, 33,99€ )
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2 (année 2024, 348 pages, 28,98 € )

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