Depuis que la Comité Régional a été créé à la Réunion, en 1991, ce sont bien évidemment les luttes olympiques qui ont été mises en avant :
- lutte gréco-romaine d'abord,
- puis, aujourd'hui, surtout lutte libre
- et enfin lutte féminine.
Autant de styles reconnus internationalement par la FILA.
Cependant, sous l'impulsion de Patrick Blanca, Jérôme Sanchez et Frédéric Rubio, un retour aux sources, un retour aux traditions locales, s'est amorcé depuis 2002. Dans un premier temps, la croche, la lutte traditionnelle de la Réunion, a été officiellement reconnue dès 2005. En 2006, cette discipline s'est dotée d'un support : le livre paru aux éditions Azalées "la croche - lutte traditionnelle réunionnaise"; ce qui a permis de la faire connaître au niveau national. Et enfin, cette année 2007 : les premières compétitions de croche sont organisées officiellement.
Mais 2007-2008 sera aussi l'année de l'ouverture à d'autres styles ; signe que la famille s'agrandit.
Le premier style de lutte bénéficiaire de cette ouverture est le sambo, porté par Jean-Marc Visnelda, Jean-Dominique Payet et Nicolas Gigant. Cette forme de lutte est d'origine soviétique et se réclame de la synthèse de tous les styles de lutte traditionnels de l'ancienne Union Soviétique, sans oublier des apports des luttes olympiques et du judo. Dans sa version "samo combat", les techniques pieds-poings sont également autorisées. Enfin, il existe une troisième forme : de défense personnelle ("self-defense").
Autre possibilité d'intégration : le grappling. Cette discipline étaitt représentée par Didier Delètre lors de l'assemblée générale qui a marqué le début de la saison 2007/2008. Transfuge du jiu-jitsu brésilien, dont il a été un des premiers pratiquants à la Réunion, Didier Delètre représentait pour l'occasion les prédidents des actuels clubs de grappling : Raymond Queyland (du Tampon), José Puylaurent (de Fleurimont) et Jean-Marie Guézélot (de Saint-Denis).
Aux actuels 11 clubs de lutte (dont 3 ou 4 pratiquent assidument la croche) vont ainsi s'ajouter les 5 ou 6 clubs de sambo et, peut-être, 3 clubs de grappling.