Moins de monde que prévu, mais du monde quand même. Les organisateurs du Comité et du Club Sportif Paul Jouglas en attendaient une centaine, ils étaient 80. Ce qui reste appréciable. “Il y a des blessés parmi nous, mais pas seulement. Chez certains, la motivation reste encore à aiguiser,” commente Johny Adelin, président du Comité et du CLPJ. La majorité des lutteurs présents était engagée chez les minimes et les cadets. Une tradition et également un signe encourageant pour les bénévoles qui se donnent sans compter pour le développement de l’activité. Chez ces jeunes, la hiérarchie est toujours plus ou moins fluctuante et ce fut le cas hier encore. Par contre chez les juniors et seniors, elle est beaucoup plus stable.

Les championnats régionaux donnent le titre mais n’ouvrent pas forcément sur une participation aux championnats de France. “Le titre est une condition nécessaire mais pas suffisante, il faut ensuite passer par le filtre des sélectionneurs,” indique Johny Adelin.

En attendant ce rendez-vous national, nos athlètes ont eu hier un galop d’essai en vue du traditionnel Tournoi de Noël qui se tiendra le 15 décembre à l’Étang Salé (gymnase du Centenaire) avec des Rodriguais et des Mauriciens et, pour la première fois cette année, avec les métropolitains de Saint-Priest. “Tous les ans dans le cadre des championnats de France, ils nous accueillent au sein de leur structure et il est tout à fait logique à notre tour, de les recevoir désormais,” souligne encore le président.

La pratique de la lutte reste encore discrète à La Réunion, pourtant ce sport olympique constitue une bonne école de formation et une belle opportunité de s’amuser.

Chiffres

Le Comité de La Réunion de lutte totalise 300 licenciés répartis sur 11 clubs, mais lorsqu’on y ajoute les jeunes de la filière UNSS le chiffre monte tout de suite à plus de 2000 selon Johny Adelin. “Nous avons la chance d’avoir parmi nos pratiquants des professeurs d’éducation physique et grâce à eux il y a un gros travail effectué dans les écoles par le biais de la filière de l’UNSS. En la matière La Réunion a été pionnière et désormais nous faisons école en métropole.”

“D’habitude et traditionnellement nous nous retrouvions à l’Étang-Salé, mais cette année nous avons opté pour le chef-lieu à l’initiative du Club de Lutte Paul Jouglas,” souligne Johny Adelin, président de la ligue régionale et également président… du club dionysien. “Nous sommes bien implantés sur toute l’île, mais pas dans les grandes villes en général et à Saint-Denis en particulier. Dans ces zones géographiques nous souffrons de la concurrence des disciplines comme le ju jitsu brésilien, ou le combat libre par exemple,” poursuit-il. À Saint-Denis le CLPJ fonctionne depuis bientôt deux ans avec une quinzaine  d’athlètes (des cadets essentiellement) et représente la seule entité sur ce secteur. Johny Adelin en assure tout à la fois la présidence et l’entraînement conjointement avec Wilfrid Sellaye médaillé d’argent aux derniers Jeux des îles (août 2007) à Madagascar chez les combattants de moins de 66 kg. Celui-ci, tout comme les autres médaillés des Jeux seront présents dimanche à Champ Fleuri. Tous à l’exception, malheureusement, de Thomas Fontaine, victime d’une fracture de l’avant-bras gauche il y a de cela 15 jours dans le cadre du challenge de la DOC à l’Étang-Salé. “En tout, nous aurons une centaine de combattants, depuis les minimes jusqu’aux seniors.” Depuis l’ouverture de la saison en septembre, les lutteurs se sont exprimés par deux fois déjà. Le 4 novembre ils étaient à Salazie, mais ce jour-là n’y avait que les poussines et poussins, benjamines et benjamins. Cette journée était portée par une initiative du ROCS. Le 18 novembre, à l’Etang-Salé, vieux fief de la lutte à La Réunion, des minimes aux seniors ils étaient tous présents dans le cadre du challenge de la DOC. Les mêmes catégories d’âges (des minimes aux seniors) sont invitées ce dimanche à Champ Fleuri avec cette fois l’objectif de décrocher un billet pour les championnats de France dont le coup d’envoi sera donné en février avec les minimes masculins. Les championnats de France réussissent bien à nos lutteurs et ces dernières années, la récolte des médailles a été plutôt riche, notamment chez les jeunes. De bon augure pour l’avenir.

Je vous invite à aller voir le programme et l'affiche du championnat de lutte de la Réunion à l'adresse suivante.

Pour les Grecs de l'Antiquité, les quatre meilleurs champions que l'on ait connus dans les sports de combat étaient :

- Milon de Crotone

- Théagènes de Thasos

- Glaukos de Karystos

- et Polydamas de Skotoussa.

Après de méticuleuses recherches historiques, j'ai constaté :

- qu'effectivement, Milon de Crotone, avec son physique hors norme (autour de 1m90 pour 150kg) avait été le meilleur lutteur de toute l'Antiquité;

- que Théagènes de Thasos avait été le meilleur combattant  combattant polyvalent (champion de pugilat, de pancrace et même de course à pied);

- que Glaukos de Karystos n'était que le 2ème meilleur pugiliste de l'Antiquité (et un des cinq meilleurs boxeurs de tous les temps) mais avait sûrement impressionné ses contemporains avec sa taille gigantesque (2m15);

- tandis que Polydamas de Skotoussa était loin d'être le meilleur pancratiaste puisqu'il ne comptait qu'une victoire sportive majeure (les Jeux Olympiques de 408 avant JC) tandis que d'autres, en pancrace, totalisaient deux, trois, voire quatre titres majeurs (Jeux Olympiques, Jeux Pythiques ou de l'Agon Capitolin). http://le-meilleur-de-tous-les-temps.blogspot.com/2007/06/les-gabarits-antiques-compars-aux.html

L'explication concernant la grossière surestimation vis-à-vis de Polydamas repose sur l'importance considérable que les Grecs attachaient aux physiques colossaux. En cela, ils ressemblent beaucoup aux Japonais qui idolatrent littéralement les énormes lutteurs de sumo et donnent volontiers la vedette à des géants sans technique plutôt qu'à des combattants de valeur mais aux physiques plus communs.

Polydamas de Skotoussa fut décrit comme "le plus grand mortel ayant jamais vécu", et de plus "plus lourd que Milon de Crotone lui-même". Sachant que les plus grands combattants des XIXème, XXème ou XXIème siècles avoisinnent les 2m20 (le Roumain Gogea Mitu mesurait 2m23 (pour 148 kg) en 1935; le sumotori du XIXème siècle Ozora avec 2m20; et en MMA le Coréen Hong-Man Choi ou le Brésilien Paulo César "Giant" Silva avec 2m18), on peut imaginer que Polydamas, lui aussi, atteignait ou dépassait ces 2m20. S'il était bien proportionné comme le sont les pancratiastes (entre les massifs lutteurs et les longilignes boxeurs), il devait avoisinner les 168kg (ce qui est aussi le poids intermédiaire entre les 160kg de Choi et les 175kg de "Giant" Silva d'après le site sherdog.com).

U.N.S.S. LUTTE

Académie de la Réunion

Bilan

Quatre collèges et deux lycéesavec 45 participants étaient présents pour cette première rencontre de la saison en salle, avec des jeunes officiels venus spécialement pour l’occasion : Albane Dereu PP, Nicolas Grondin PL, Kévin Robert SD, Mélanie Maurer AC, Laurie Gérard Dimitile.

Félicitations au collège d’Hégésippe Hoarau de la Rivière, pour son accueil et ses premiers pas dans l’activité.

La compétition comme toujours s’est déroulée dans un excellent état d’esprit.

La saison se poursuit le 12 décembre par les championnats d’académie Excellence, minimes, cadets et juniors à l’Entre-Deux.

Bernard Sabatier

                        LE COMITE REGIONAL DE LUTTE DE LA REUNION

et

LE CLUB DE LUTTE PAUL JOUGLAS

(de Saint-Denis)

Vous présentent le :

CHAMPIONNAT DE LA REUNION DE

LUTTE LIBRE ET FEMININE

2008

(Minimes / Cadets / Juniors / Seniors)

Des sandwichs et boissons seront proposés à la vente pour les participants.

Les catégories juniors et seniors seront regroupées.

Aucune tolérance de poids.

Johny Adelin