Le Japonais Kosei Inoue a annoncé sa retraite vendredi après avoir échoué en quarts de finale du championnat national de judo, ce qui le prive d'une place dans l'équipe nippone qui ira aux Jeux de Pékin.

Dans cette catégorie, le Pays du Soleil levant sera représenté par Keiji Suzuki.

Triple champion du monde et médaille d'Or à Sydney en 2000 dans la catégorie des plus de 100kg, Inoue se retire à 29 ans. "J'ai eu une longue carrière dans le judo et je suis satisfait de ce que j'y ai 
accompli", a dit le champion qui ajoute: "A l'évidence, ma médaille d'or à Sydney a été le temps fort".

En 2000 à Sydney, Inoue avait battu le Canadien Nicolas Gill et empoché l'une des quatre médailles d'or nippones lors de ces Jeux.

A Athènes en 2004, Inoue avait dû s'incliner en quarts de finale face au Néerlandais Elco van der Geest et avait terminé à une décevante cinquième place.

AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/sports/20080502.FAP1682/

kosei_inoue_raccroche_son_judogi_a_29_ans.html

Emmanuelle et Lætitia Payet ont en commun l’amour du judo, le bonheur d’apprendre, et l’excitation de la compétition de haut niveau.

Deux Payet et pas du tout apparentées. Cela n’a rien de surprenant par chez nous. Emmanuelle est née à La Réunion d’une mère Bénédictine et d’un père Dionysien, tandis que Lætitia est le fruit d’une Parisienne et d’un Dionysien tous deux établis de longue date en Bretagne où elle est née il y a de cela 23 ans. Pendant que la brune Emmanuelle s’initiait aux subtilités du judo à l’école réunionnaise, la blanche Laetitia faisait toutes ses gammes du côté de Rennes. Licenciées sous le même pavillon (à Levallois) depuis 5 ans, elles écument les eaux de la Division-1 nationale avec beaucoup de bonheur, dégonflant la concurrence avec une volcanique ferveur. Battantes impénitentes, filles de convictions et d’action elles sont membres de l’équipe de France seniors et incarnent la relève attendue. Toutes deux rêvent de claquer podiums et titres comme on claque des doigts et de marquer définitivement les esprits.

Le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Aucune publicité, pas d'annonce dans la presse. Pourtant, ils étaient 25 combattants sur le tatami du dojo régional  dont les tribunes se sont abondamment garnies au fil de la journée. Pour assister à l'une des toutes premières compétitions de sambo organisées dans l'île, dimanche [27/04].

Petit flash-back. Nous sommes dans l'entre-deux-guerres, sur la presqu'île de Sakhaline dans l'ex-URSS. Cherchant un dérivatif pour tuer l'ennui qui les enveloppe dans cette région déshéritée de la Sibérie, les gradés militaires mettent sur pied des combats d'un genre nouveau, à la frontière de la lutte, du judo, de la boxe pied-poings. Le sambo est né.

Il débarque dans les années 1970 en France. D'abord sous l'égide de la lutte. Puis en fédération autonome. Le décollage est immédiat, les pratiquants se recrutent dans tous les milieux, et pas seulement dans les disciplines qui peuvent lui emprunter quelques règles.

Depuis un an, le sambo est de nouveau attaché à la lutte. La commission régionale de sambo, affiliée au comité régional de lutte, compte une centaine de licenciés, répartis dans cinq clubs (Saint-André, Saint-Paul, Tampon, le Run Kyokushin Honbu et le Sakhaline à Saint-Denis) et une section universitaire au Moufia où des cours sont dispensés.

Il revêt trois formes, satisfaisant aux désirs de compétition ou non : la forme sportive, qui s'assimile à du judo avec des clés de jambes en plus; la forme combat, qui ressemble plus à une boxe pieds-poings avec les coups de coude, les coups de genou, les immobilisations et clés de sol en plus; et enfin la défense personnelle qui se rapproche de la self-defense.

Le sambo dans sa forme combat est un sport spectaculaire. Les combattants sont équipés et harnachés de haut en bas : casque, gants, protège-dents, protège-tibias et coquille dans cet aspect le plus violent. De plus, la règlementation en matière de coups portés est très stricte (la France se distingue des règles internationales par l'interdiction des frappes au sol).

Les assauts qui ont été donnés dimanche à Champ-Fleuri ont ravi les spectateurs amateurs de sensations fortes et conforté les techniciens dans la voie qu'ils se sont tracée : développer un sport certes violent, mais strictement codifié, et apte à véhiculer certaines valeurs : "Nous avons des pratiquants venant de tous horizons", note Nicolas Gigant, responsable du club Sakhaline de Saint-Denis. "Pas spécialement des bagarreurs comme on pourrait le penser. Mais des gars qui aiment le combat règlementé. Nous avons affaire à des gens organisés".

Même analyse de Jean-Dominique Payet, responsable de l'arbitrage : "Le sambo est un sport qui allie les pratiques de préhension, comme le judo, le grappling et un  sport pieds-poings avec, en plus, le travail au sol. Il fait la synthèse des deux pratiques. Nous ne sommes pas les seuls à le faire, d'autres ligues ou comités le font également." Ne croyez pas non plus que le sambo est un réceptacle des déçus d'autres disciplines où les combattants n'y trouvent plus leur compte : "Non, ça arrive peut-être. Mais la majorité vient pour découvrir quelque chose. Certains pratiquent ailleurs et font du sambo en plus." argumente Nicolas Gigant.

Les objectifs de cette toute jeune commission sont bien clairs : "Pouvoir organiser un championnat de la Réunion", continue Nicolas Gigant, "et essayer d'emmener des jeunes en métropole." Le développement de la discipline devant se faire dans un cadre bien précis : "Avec des enseignants diplômés, qui possèdent un diplôme d'instructeur fédéral, fruit du travail qu'on a mis en place depuis deux ans." Le sambo, c'est du sérieux ...

Le Quotidien du 30/04/08

Compte-rendu de la Coupe Sakhaline de sambo combat

La pesée a commencé à 8h30.

Après la pesée, un rappel de l’arbitrage a été effectué pour tous les combattants.

Les règles étaient celles du "sambo combat", de niveau national, mais, pour cette première édition, les coups directs au visage ont été enlevés et le casque était obligatoire.

Débuts des combats vers 9h30 par les masters (plus de 35 ans)

Puis les seniors de- 68kg avec un très beau combat entre Thierry VIRAPOL (du Sambo Est de Saint-André) et Yannick Adrien (du Sambo Sakhaline de Saint-Denis) avec une belle victoire par soumission de Thierry Virapol.

Les combats se sont déroulés jusqu'à 12H00 où une pause de 1 heure pour le déjeuner a été respectée.

Reprise vers 13H00 pour les finales de poules puis les combats "open" avec une très belle victoire de Thierry Virapol (déjà vainqueur dans sa catégorie "68kg") sur Remy Verbard (de la Saint-Pauloise; pourtant vainqueur de la catégorie "90kg") avec une "victoire totale" (12 pts de différence).

Bilan de la journée :

Beaucoup de public bien que le club organisateur (Sambo Sakhaline) n’ait fait aucune publicité (eux-mêmes très surpris par le phénomène).

Un public qui a vibré avec les combats de qualité notamment grâce à des combattants comme Thierry Virapol.

Un arbitrage en amélioration mais "il y a encore du boulot".

Des combattants respectueux des règles.

De jeunes combattants prometteurs. 

Un bilan très positif malgré d'inévitables points à améliorer pour la prochaine édition.

Rendez-vous vers le mois d’octobre / novembre du côté de l’est ... dans l'antre des samboïstes de Saint-André (grands vainqueurs de la Coupe Sakhaline avec 5 titres sur 6 en seniors !)

MASTER (+ de 35 ans)

– 68 KG

1^IER  GASP Patrick (SAINT DENIS SAKHALINE)

2^ième PAYET Philippe (SAINT PAUL)

SENIORS

– 68 KG

1^IER  VIRAPOL Thierry (SAINT ANDRE)

2^ième ADRIEN Yannick (SAINT DENIS SAKHALINE)

 – 74 KG 

1^IER  MUSSARD Jerome (SAINT ANDRE)

2^ième GRAVINA Eddy (SAINT PAUL)

3^ième BOCTAEL Fabrice (SAINT PAUL)

4ième BURTER Roger (SAINT DENIS SAKHALINE)

5ième GENDRON Merry (SAINT ANDRE)

6^ième RAVELASSON Jacques SAINT PAUL)

– 82 KG

1^IER  ALOUETTE Gérard (SAINT ANDRE)

2^ième CAROUPAYE J François (SAINT PAUL)

– 90 KG

1^IER  VERBAR Rémy (SAINT PAUL)

2^ième TECHER Stéphane (SAINT DENIS SAKHALINE)

3^ième MOINACHE Yvan (SAINT DENIS SAKHALINE)

4^ième PAPOU Pascal (SAINT ANDRE)

– 100 KG

1^IER  MARIMOUTOU Johnny (SAINT ANDRE)

OPEN

1^IER  VIRAPOL Thierry (SAINT ANDRE)

2^ième VERBAR Rémy (SAINT PAUL) 

3^ième CAROUPAYE J François (SAINT PAUL)

3^ième MARIMOUTOU Johnny (SAINT ANDRE)