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Projet de BAPAAT de Croche - par Jeronimo le 24/09/2010 @ 18:34

BAPAAT (Brevet d’Aptitude Professionnelle d’Assistant Animateur Technicien de la jeunesse et des sports)

28 septembre 2005

Téléchargez la nouvelle brochure sur les métiers et diplômes professionnels relevant du sport et de l’animation

Diplôme d’État homo­lo­gué au niveau V (CAP, BEP, BEPC...), com­mun au sec­teur socio­cultu­rel et spor­tif, le BAPAAT (bre­vet d’apti­tude pro­fes­sion­nelle d’assis­tant ani­ma­teur tech­ni­cien de la Jeunesse et des Sports) repré­sente le pre­mier niveau de qua­li­fi­ca­tion pour l’ani­ma­tion et l’enca­dre­ment des acti­vi­tés spor­ti­ves et socio­cultu­rel­les .

- Condition d’accès

  • Être âgé de 16 ans minimum
  • Pas de condition préalable de diplôme, mais bon niveau de pratique personnelle nécessaire.

- Inscription

La pré­pa­ra­tion à ce diplôme est assu­rée par des cen­tres de for­ma­tion agréés par les direc­tions régio­na­les de la jeu­nesse, des sports et de la cohé­sion sociale

- Formation

Elle se déroule en alter­nance : cen­tre de for­ma­tion/lieu d’acti­vité pro­fes­sion­nelle. Le volume de la for­ma­tion com­prend 1 500 à 2 000 heu­res d’ensei­gne­ments géné­raux, tech­no­lo­gi­ques et pro­fes­sion­nels.

Les for­ma­tions sont orga­ni­sées à par­tir de trois options :

  • Loisirs du jeune et de l’enfant (auprès des enfants et des jeunes, dans les centres jeunes, les maisons de quartier, les équipements de proximité...).
  • Loisirs tout public dans les sites et structures d’accueil collectif (auprès d’un public de tous âges dans les villages vacances, les stations thermales, les stations balnéaires, les offices de tourisme, les gîtes ruraux, les bases de loisirs, les parcs d’attractions...).
  • Loisirs de pleine nature (auprès d’un public de tous âges dans : les parcs naturels et toutes les structures faisant la promotion des loisirs de pleine nature).

D’autre part, les for­ma­tions pro­po­sent au moins un sup­port tech­ni­que :

  • Les supports sportifs : escalade, course d’orientation, randonnée pédestre, spéléologie, bicross, vélo tout terrain, randonnée nautique, randonnée équestre, poney, jeux collectifs, roller-skating, tennis de table, tir à l’arc.
  • Les supports socioculturels : activités musicales, image et son vidéo, et image et son/radio, activités scientifiques, activités plastiques, activités d’expression corporelle, écriture-lecture, patrimoine ethnologique, jeux, activités théâtrales, activités manuelles, découverte de l’environnement...

- Examen final

  • Une épreuve de mise en situation professionnelle s’inscrivant dans le projet d’animation du candidat.
  • Un entretien avec le jury portant sur le parcours de formation et l’expérience professionnelle du candidat et s’appuyant notamment sur son livret de formation professionnelle.

Un can­di­dat déjà titu­laire du BAPAAT peut obte­nir la cer­ti­fi­ca­tion d’une ou plu­sieurs options ou sup­ports tech­ni­ques.

- Financement

  • Rémunération possible dans le cadre de la formation professionnelle (suivant la situation du stagiaire : crédit formation individualisé, contrat de qualification, congé individuel de formation, contrat d’apprentissage, ...).

Championnat de sambo sportif et combat à Saint-Paul - par Jeronimo le 23/09/2010 @ 19:59

Le championnat de sambo sportif et combat se déroulera ce dimanche 26 septembre à Saint-Paul, organisé par la Saint-Pauloise Sambo.

Pour tout renseignement, contacter Fabrice Bockstael à fabanne59@hotmail.fr


K1 : World Grand Prix Final 16 - par Jeronimo le 20/09/2010 @ 12:16

Le 2 octobre prochain, les 16 meilleurs kick-boxeurs et karatékas de la planète vont s'affronter pour avoir le droit d'intégrer le tournoi final du K1 Grand Prix, à huit hommes, de décembre 2010. Rappelons que le champion en titre est un géant de 2m12 et près de 130kg : le Néerlandais Semmy Schilt (4 fois vainqueur lors des 5 dernières éditions).

Voici la carte du F-16 qui se tiendra à Séoul, en Corée du Sud (avec le palmarès en K1 victoires/défaites/nuls et le gabarit des participants entre parenthèses) :

 Alistair Overeem (Pays-Bas, 1m95, 110kg, K1 : 4-3) vs Ben Edwards (Australie, 1m90, 115kg, K1 : 3-1)

Jérôme Lebanner (France, 1m90, 120kg, K1 : 48-19-2) vs  Kyotaro (Japon, 1m83, 99kg, K1 : 9-3)

Semmy Schilt (Pays-Bas, 2m12, 133kg, K1 : 33-3-1) vs Hesdy Gerges (Egypte, 2m, 100kg, K1 : 0-1)

Ewerton Teixeira (Brésil, 1m90, 110kg, K1 : 9-2) vs Peter Aerts (Pays-Bas, 1m92, 108kg, K1 : 63-24)

Errol Zimmerman (Curaçao, Antilles néerlandaises, 1m90, 108kg, K1 : 8-4) vs Daniel Ghita (Roumanie, 1m95, 110kg, K1 : 4-1)

Gokhan Saki (Turquie, 1m82, 99kg, K1 : 10-5) vs Freddy Kemayo (France, 1m87, 104kg, K1 : 5-5)

Andrei Arlovski (Bélarus, 1m94, 100kg, K1 : 0-0) vs Raul Catinas (Roumanie, 1m82, 110kg, K1 : 2-1)

Ruslan Karaev (Russie, 1m88, 100kg, K1 : 12-8) vs Tyrone Spong (Surinam, 1m88, 89kg, K1 : 2-2)

Source : http://www.k-1.co.jp/en/event/2010/1002_wgp/index.html


Judo : Kimura aurait-il pu régner de nos jours ? - par Jeronimo le 19/09/2010 @ 19:53

Avec un gabarit de 1m68 pour 84 à 86kg, Masahiko Kimura aurait-il pu régner sur le judo mondial (championnats du monde et Jeux Olympiques) comme au temps de sa splendeur dans les années 1937-1949 ?

La réponse est : oui ... au moins jusqu'aux années 1960 !

Deux exemples nous proviennent de ces décennies 1950-1960, époque des premiers championnats du monde (dès 1956) et de l'apparition du judo aux Jeux Olympiques (1964) : Isao Inokuma et Isao Okano.

Le premier possédait un physique presque identique à celui de Masahiko Kimura. Mesurant 1m73 pour un poids de 83 à 88kg, Isao Inokuma a remporté deux championnats du Japon en "toutes catégories" (1959 et 1963) mais aussi le titre olympique de 1964 chez les poids lourds (son adversaire en finale pesant pourtant 118kg) et le titre mondial "toutes catégories" en 1965. C'était pourtant l'époque d'Anton Geesink (1m98, 115kg) mais avec l'alternance "poids lourds" et "toutes catégories", ces deux champions ne se sont jamais rencontrés.

Le second était encore plus léger que Kimura. Mesurant 1m71 pour un poids d'à peine 79 à 80kg, Isao Okano fut le meilleur du monde dans sa catégorie de poids (les "moins de 80kg"), avec le titre olympique 1964 et le titre mondial 1965, avant de créer l'exploit en 1967 et 1969 en remportant les championnats du Japon "toutes catégories" (devenant le plus léger à remporter l'épreuve) à une époque où ses compatriotes continuaient pourtant à monopoliser les titres mondiaux. Quelques noms : Mitsuo Matsunaga (champion du monde "toutes catégories" en 1967), Masatoshi Shinomaki (champion du monde "toutes catégories" 1969 devant le Néerlandais Wim Ruska), Nobuyuki Sato (champion du monde des "moins de 93kg" en 1967) ou encore Skuji Suma (champion du monde "plus de 93kg" en 1969) et Fumio Sasahara (champion du monde "moins de 93kg" en 1969).

De nos jours, en toutes catégories, on voit encore des combattants issus des moins de 100kg s'imposer (Kosei Inoue, Keiji Suzuki, Satoshi Ishii) mais il est vrai que la quasi-totalité sont des colosses pesant entre 120 et 140kg. Avec un physique de 84kg, on voit mal comment Kimura aurait pu continuer à régner ...

Quoique n'oublions pas que les frères et cousins Gracie, Royce (80kg), Rickson (84kg) et Renzo (77kg), qui ont dominé en "toutes catégories" dans les tournois d'arts martiaux mixtes du début des années 1990 en utilisant justement les techniques du sol inspirées du ne-waza des judokas. Un dernier exemple : en 1994, le quadruple champion du monde de judo ("poids lourds" et "toutes catégories"), Naoya Ogawa, a été battu lors des championnats "toutes catégories" du Japon par Hidehiko Yoshida champion olympique 1992 des "moins de 78kg" et futur champion du monde 1999 des "moins de 90kg".

Pas facile de trouver des champions iconiques ! - par Jeronimo le 18/09/2010 @ 10:18

Dans l'Antiquité, quand on remportait trois fois les Jeux Olympiques ou l'autre compétition majeure qu'étaient les Jeux Pythiques (de Delphes), on obtenait un statut particulier : celui de vainqueur iconique. On recevait le droit d'avoir une statue sacrée, à son image et grandeur nature. On devenait l'équivalent d'une divinité. Ainsi, de véritables cultes furent rendus à plusieurs champions grecs ou romains.

De nos jours, la compétition multi-sport majeure demeure les Jeux Olympiques (Modernes). Si on y ajoute les Jeux Mondiaux, qui ont également lieu tous les quatre ans, on peut lister au moins huit sports de combat différents qui ont (ou ont eu) le statut de sport officiel.

Aux Jeux Olympiques :
- la lutte gréco-romaine
- puis la lutte libre
- la boxe anglaise amateur
- le judo
- le taekwondo (issu des Jeux Mondiaux)

Aux Jeux Mondiaux :
- le karaté (style shotokan)
- le ju-jitsu
- et le sumo amateur.

On pourrait aussi mentionner ceux qui ont été sports officiels mais qui ne le sont plus et ceux qui sont brièvement apparus aux Jeux Olympiques et/ou aux Jeux Mondiaux en tant que sports de démonstration :
- la glima, sport de démonstration aux JO de Stockholm (Suède) en 1912 ;
- la savate (sans parler de la canne de combat), sport de démonstration aux JO de Paris (France) en 1924 ;
- les budo (dont l’aïkido et le kendo), sports de démonstration aux JO de Tokyo (Japon) en 1964 ;
- le sambo, sport officiel des Jeux Mondiaux en 1985 et 1993 ;
- et les wushu, c’est-à-dire les arts martiaux chinois dont le sanda/sanshou, sport de démonstration aux JO de Pékin (Chine) en 2008 et aux Jeux Mondiaux de Kaohsiung (Taïwan) en 2009.

Quels sont les meilleurs champions "poids lourds" ou "toutes catégories" dans ces différents sports ? Trouve-t-on parmi eux des vainqueurs iconiques, c'est-à-dire des champions dont les règnes couvrent trois olympiades (12 années environ) ?

Lutte gréco-romaine : chez les poids lourds, le meilleur fut Alexander Karelin (d'URSS puis de la CEI et enfin de Russie). Il domina pendant 3 années chez les "espoirs" (18-20 ans) avant de s'imposer 12 années consécutives chez les "seniors"; soit un total de 15 années chez les "- de 130kg". En Grèce antique, il aurait été adulé comme un demi-dieu.

Lutte libre : chez les poids lourds, le meilleur fut Alexander Medved (d'URSS puis de la Bélarus) qui domina ce style d'abord chez les "-de 97kg" puis chez les "+ de 97kg" pendant un total de 10 années. Presque mais pas suffisant pour être "iconique".

Boxe anglaise amateur : Ce sport olympique a déjà fourni deux vainqueurs iconiques (triples champions olympiques) chez les poids lourds ou super-lourds depuis 1904 : Teofilo Stevenson et Felix Savon-Fabre, tous deux Cubains, qui, en comptant les championnats du monde et les coupes du monde pour être plus précis, ont régné respectivement 12 et 14 années.
Si on compte aussi la boxe anglaise professionnelle, depuis 1892 et l'introduction des gants, on doit rajouter deux autres champions iconiques : Joe Louis (1937-1949) et Mohamed Ali (JO de 1960 puis 1964-1967, 1974-1978 et 1978-1979), tous deux des Etats-Unis d'Amérique.

Judo : Si on considère le judo depuis que les compétitions sportives existent (1930), le meilleur est Masahiko Kimura, du Japon, qui a dominé son sport pendant 12 années de 1937 à 1949 (à cheval sur la Seconde Guerre Mondiale). Mais si on ne prend en compte les résultats que depuis 1956 (1ers championnats du monde) voire 1964 (1ère apparition aux JO), le meilleur est David Douillet, de la France, qui a dominé le judo pendant 7 années. Loin du statut "iconique".

Taekwondo (sport olympique issu des Jeux Mondiaux) : Le meilleur champion poids lourds du taekwondo fut le Sud-Coréen Je-Kyoung Kim vainqueur des JO de 1992 (en démonstration), des championnats du monde 1993, des championnats du monde 1995 et enfin de la coupe du monde et des championnats du monde 1997. Soit un règne de seulement 4 années. Très loin du statut "iconique" !

Karaté (style shotokan) : Le seul à s'être imposé en « toutes catégories » lors de deux compétitions mondiales distinctes est le Britannique Vic Charles : aux Jeux Mondiaux de 1981 puis de 1985. Il fut aussi champion du monde des "+ de 80kg" en 1986. Mais cela ne représente en réalité que 4 années de règne au niveau mondial. Très loin du statut "iconique" !

Ju-jitsu : Le Brésilien Marcello de Figueiredo devient le premier champion poids lourds de cette discipline (qui combine les frappes/atemis, les projections et le travail au sol) en 1994. Détrôné en 1996, il s'empare du premier titre aux Jeux Mondiaux en 1997. Mais en 1998, il est à nouveau défait dans la catégorie reine. Il redevient champion du monde en 2000 et 2002 (jusqu'en 2004). Au total, ses trois règnes représentent une domination de 7 années sur la discipline (voire 6 si on enlève l'année 2001 où sa catégorie n'était pas représentée aux Jeux Mondiaux). Loin du statut "iconique".

Sumo amateur : Dans cette discipline en pleine expansion, les deux plus titrés sont le Japonais Keiji Tamiya (devenu "Kotomitsuki" chez les professionnels) et le Mongol Byambajav Ulambayar. Le premier fut champion "+ de 115kg" en 1994 et 1997 avant d'être couronné champion "toutes catégories" en 1998. Le second fut champion "+ de 115kg" en 2006 et 2007 avant d'être couronné champion "toutes catégories" aux Jeux Mondiaux de 2009. Mais ces règnes ne représentent que 3 ou 4 années de domination sur la discipline. Très loin du statut "iconique" !
Même en prenant en compte le sumo professionnel, dont le plus titré fut le Japonais "Taiho", avec 32 Tournois de l'empereur (ou Basho) remportés, et le statut honorifique de yokozuna de 1961 à 1971, on n'obtient qu'une domination de 6 années sur la discipline. Pour trouver mieux, il faudrait remonter à des époques plus anciennes, à la fin du XVIIIème siècle avec Tanikaze et son élève Raiden qui remportèrent respectivement 21 et 28 Basho à une époque où à peine deux étaient organisés par an (contre six par an de nos jours).

Glima : Le meilleur de tous fut l'Islandais Armann J. Larusson vainqueur de 15 éditions annuelles du championnat toutes catégories (en 1952 puis de 1954 à 1967 inclus). Toutefois, malgré sa présence aux JO comme sport de démonstration, cette discipline n'était pratiquée jusqu'à récemment (premiers championnats du monde en 2008) qu'en Islande et en Suède. Ce champion "iconique" n'est guère plus qu'un champion national. Mais on pourrait en dire autant de Masahiko Kimura pour le judo ...

Savate (ou boxe française) : Les coupes ou championnats du monde n'existent que depuis 1989. Le meilleur poids lourd depuis cette date a sans doute été le Français Enoch Effah qui a été champion de France ou du monde en 2004, 2005, 2006 et 2007. 4 années de règne : on est très loin du statut "iconique".
Si on remonte avant Guerre, le meilleur fut Pierre Baruzy. Titré 11 fois champion de France des poids moyens, couronné dès 1922, il s'adjugea aussi la victoire aux JO de 1924 (en démonstration) et termina sa carrière par un titre "toutes catégories" en 1937.

Aïkido : Pas de compétition dans cette discipline.

Sambo : C'est le Russe Murat Khasanov qui est le champion du monde le plus titré en sambo sportif : 2000, 2001, 2002, 2003, 2005 et 2006. Il fut également champion de Russie de judo en 1999 (« + de 100kg ») et 2000 (« toutes catégories »). Loin du statut "iconique".

Wushu (plus spécifiquement : sanda/sanshou) : Le Russe Ataev Bozigit a dominé sa discipline de 1999 (catégorie "- de 80kg" pour commencer) à 2005 (tous les autres succès chez les "+ de 90kg") avec des titres de champion du monde ou de vainqueur de la coupe du monde en : 1999, 2001, 2002, 2003, 2004 et 2005. Cela représente un total de 7 années de domination, loin du statut "iconique".

Conclusion :
Sur plus d'un siècle, de 1896 à 2010, même en prenant en compte la douzaine de sports olympiques ou pré-olympiques, on ne trouve que 6 ou 7 champions iconiques :
- 4 en boxe
- 1 en lutte gréco-romaine
- 1 en judo
- et 1 en glima.

Judo: il faut "rester digne", dit l'entraîneur de Teddy Riner - par Jeronimo le 13/09/2010 @ 19:02

TOKYO (Reuters) - Benoît Campargue, entraîneur de Teddy Riner, a dénoncé comme injuste la décision des arbitres qui a privé le judoka français d'un cinquième titre mondial lundi tout en affichant sa volonté de "rester digne".

"Depuis le début de ces championnats, nous savions bien que les décisions d'arbitrage ne nous étaient pas favorables", a-t-il dit à Tokyo après la défaite de la star du judo français face au Japonais Daiki Kamikawa en finale des toutes catégories.

"Les Français avaient très faim, raison pour laquelle on nous a coupés l'herbe sous le pied", a ajouté le champion d'Europe en -65 kg de 1992 devenu entraîneur national.

Pendant que son poulain de 128 kg filait en pleurs vers une réception à l'ambassade de France en brûlant la politesse aux medias, Campargue a fait face et malgré sa colère "en train de retomber" a essayé de "garder la tête froide".

"Dans un tel contexte, ce n'est pas à l'arbitrage de décider de notre sort, de notre médaille. Aujourd'hui, c'était juste à nous de savoir faire la décision, d'être plus tranchant", a-t-il dit.

Après avoir survolé tous ses combats jusqu'à la demi-finale, Riner, qui aurait pu devenir en cas de victoire le judoka le plus titré de l'histoire, a buté sur Kamikawa, Japonais de 21 ans et 143 kg avec des airs de jumeau enrobé de David Douillet, quadruple champion du monde dans les années 90.

Teddy Riner, qui avait atteint ce statut jeudi en remportant le titre des +100 kg, a tout essayé, a pris des risques. Son adversaire n'est jamais tombé, son judo négatif n'a été sanctionné pendant les cinq minutes du temps règlementaire.

Quelques attaques pendant les trois minutes des prolongations lui ont valu la victoire sur la décision d'arbitrage contestée par le camp français.

"Malgré cet échec, malgré cette décision contestable et injuste, rester digne est le plus important", a souligné Benoît Campargue. "Il faudra faire un bilan de cette journée pour rebondir. Et, de toute manière, le vrai bilan se fera le soir de la dernière journée des Jeux Olympiques de Londres en 2012."

Entre-temps, l'entraîneur national veut voir "Teddy progresser encore et encore, devenir encore et encore plus précis pour pouvoir se sublimer tout le temps et éviter ainsi les litiges."

Sophie Greuil, édité par Jean-Paul Couret

 


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