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Championnat du monde Sambo Combat 2010 - par Jeronimo le 09/11/2010 @ 09:21

Le week end dernier avait eu lieu le championnat du monde de Sambo Combat avec, comme chaque année, la participation de Fedor Emilianenko.

En 2008, Fedor avait perdu, à la surprise générale, face au Bulgare Blagoy Ivanov, et terminant ainsi à la 3ème marche du podium.
Cette année, dans la catégorie poids lourds le niveau était d'autant plus relevé que figuraient dans le tableau Fedor, son frère Aleksander Emelianenko ou encore le bien surnommé "Baby Fedor", Kiril Sidelnikov.

Fedor, dont on aurait aimé voir une confrontation contre son frère, a gagné ses deux premiers combats et devaient combattre contre Aleksander. Mais une blessure au poignet contracté lors du quart de finale l'a contraint à renoncer forfait (voir les deux vidéos ci-dessous). Cette blessure privera peut être Fedor d'un combat au Strikeforce contre Fabricio Werdum en avril prochain.

Le tournoi a été remporté par Aleksander Emelianenko, qui gagna contre... Kiril "Baby Fedor" Sidelnikov.

Vidéos sur :
http://www.ikusa.fr/forums/topic/3938-championnat-du-monde-sambo-combat-2010/

Les jeux et sports traditionnels selon l'UNESCO - par Jeronimo le 08/11/2010 @ 16:27

Les jeux et sports traditionnels (JST) peuvent constituer les racines d’une communauté. L’UNESCO s’évertue à protéger et à promouvoir ces sports traditionnels en vue de favoriser l’esprit de communauté, de rassembler les peuples et instaurer le sens de la fierté des racines d’une culture.

Les jeux et sports traditionnels font partie de l’héritage intangible et représentent un symbole de la diversité culturelle de nos sociétés. Ils sont aussi un moyen efficace d’expression des valeurs, de solidarité, de diversité, et de conscience culturelle. L’UNESCO œuvre dans le sens de la préservation, la promotion, et le développement des jeux et sports traditionnels pour qu’ils fassent partie intégrante des stratégies nationales de développement. Tout ceci vise à concrétiser notre but final qui est le sport pour la paix et le développement. A l’heure actuelle, l’UNESCO met en œuvre des projets pilotes de formation à la lutte traditionnelle pour les jeunes de 22 pays Africains.

Dans la
Déclaration de Punta del Este , adoptée par la troisième Conférence internationale des ministres et hauts fonctionnaires responsables de l'éducation physique et du sport (MINEPS III) tenue en décembre 1999, les ministres ont appuyé la préservation et la mise en valeur des sports traditionnels et autochtones relevant du patrimoine culturel des régions et des nations, y compris par l'établissement d'une Liste du patrimoine mondial des jeux et sports traditionnels.

De plus, les jeux et sports traditionnels renvoient aux différentes expressions culturelles, créent des passerelles entre les cultures pour une meilleure compréhension mutuelle.

Il faut continuer à préserver et encourager les jeux et sports traditionnels, patrimoine culturel de l’humanité, gage d’enrichissement pour les sociétés humaines, mémoire des civilisations.

A cet égard, deux propositions importantes ont été faites lors de MINEPS III. L’une tendant à publier une liste des jeux et sports traditionnels du patrimoine mondial et l’autre, visant à la mise en place d’un cadre incitatif à la promotion et la préservation de ses sports qui devrait aboutir à l’élaboration d’une Charte internationale des Jeux et Sports traditionnels.

Préserver et promouvoir les Jeux et Sports traditionnels est une contribution primordiale de la valorisation d’un domaine aussi important qu’essentiel de l’héritage intangible du patrimoine culturel mondial.

La plupart des jeux et sports traditionnels, expressions de cultures et de modes de vie autochtones qui contribuent à l'identité communautaire des êtres humains, ont déjà disparu et ceux qui subsistent sont menacés de disparition et d'extinction imminentes sous l'effet combiné de la mondialisation et de l'uniformisation de la riche diversité du patrimoine sportif mondial.

Les jeux et sports traditionnels peuvent être extrêmement profitables en terme de compréhension interculturelle et de tolérance mutuelle tant au sein des communautés de nations qu'entre elles, et contribuer ainsi à l'édification d'une culture de la paix.

MINEPS IV  a réitéré toute l’importance des jeux et sports traditionnels et a recommandé une série de dispositions concrètes pour leur promotion et développement. La Conférence Générale de l’UNESCO à sa 33ème session a repris à son compte les perspectives sur lesquelles l’Organisation entend faire face aux enjeux liés aux jeux et sports traditionnels.

Pour donner une suite concrète à celles-ci, la
Résolution 33C/R.21  a permis l’organisation d’une consultation collective au Siège de l’UNESCO, le 13 mars 2006, pour explorer la mise en place d’une plate-forme internationale pour la promotion et le développement des jeux et sports traditionnels. Celle-ci a abouti à l’adoption d’un projet cadre d’actions avec un calendrier. L’ensemble de ces dispositifs a été examiné pour son lancement, à l’occasion du Festival International de la Lutte Traditionnelle qui a eu lieu à Almaty au Kazakhstan en novembre 2006. Entre-temps, un Comité de coordination a été mis en place pour en assurer le suivi.


Les luttes traditionnelles selon la FILA - par Jeronimo le 08/11/2010 @ 15:12

Des formes de lutte traditionnelles ou folkloriques peuvent être répertoriées partout dans le monde. Elles sont l’expression des cultures ethniques ancestrales et des rites qui les structurent. Elles peuvent être pratiquées à cheval, avec des prises de vêtements et de ceintures, le corps enduit d’huile, etc. La FILA les a longtemps délaissé, mais a décidé depuis quelques années de revaloriser ces styles de lutte en les intégrant au programme des Jeux Mondiaux de la lutte et en organisant chaque année un Championnat des Luttes Africaines. Des accords de collaboration ont également été passés avec la Fédération Internationale des Luttes Celtiques (FILC) afin d’en assurer le développement et la promotion.  

Plus d'informations sur la Lutte Celtique à l'adresse suivante: http://www.gouren.com

Source : http://www.fila-wrestling.com//index.php?option=com_content&task=view&id=112&Itemid=104


Article de journal sur les engagés Antandroy à la Réunion dans les années 1920 - par Jeronimo le 07/11/2010 @ 18:32

Aujourd’hui encore, des Saint-Philippois se souviennent de ce que leur racontaient leurs grands-parents : dans les années 1920, les industries de la localité (dont la féculerie du Baril et l’usine sucrière de la Trinité) employaient plus d’une centaine d’Antandroys (dont un tiers de femmes). Ces Malgaches “habitaient dans un camp composé de paillottes, ne portaient qu’un “lamba” pour tout vêtement”.

Si le premier convoi d’engagés antandroys, résignés pour sauvegarder leur emploi et survivre, a donné entière satisfaction, il n’en sera pas de même des suivants. Dénonçant les mauvais traitements, ils vont en quelque sorte contester l’autorité du maître en faisant entendre leur voix. Le quatrième et dernier convoi surtout laissera une mauvaise réputation qui n’est pas près de s’effacer.

À Bois-Rouge comme à la Rivière-du-Mât, à la Mare comme à Ravine-Glissante, ou à Savannah, les propriétaires louent les qualités des engagés antandroys. Ceux-ci se sont adaptés à leur nouvelle existence dans les cases en bardeaux (ou aux toits de tuiles, à la Cafrine), loin de leurs frères de labeur venus de la Grande-Péninsule. De toute l’île, les colons en réclament. Quand ils veulent garder leurs premiers Malgaches pour une seconde période de trois ans, alors que se prépare la venue d’un second convoi de 600 engagés, le gouverneur général de la Grande-Île prend soin de préciser à son homologue réunionnais que le renouvellement des contrats ne pourra se faire qu’avec l’accord exprès des engagés en personne et qu’ensuite il ne les autoriserait qu’à condition que ses compatriotes aient été bien traités. Il confie à une personnalité locale le soin d’y veiller. Il demande pour eux un salaire bien entendu supérieur à celui fixé pour la troisième année des contrats (35 francs) et une prime de réengagement plus importante que celle de leur engagement (150 contre 120 francs). Et évidemment, il ne manque pas de rappeler que le rapatriement reste comme prévu à la charge des propriétaires. Pourquoi seulement 79 engagés acceptent-ils de renouveler leur contrat ? C’est que, sur les plantations sucrières, il n’existe qu’une seule autorité, celle du maître. Or, ces guerriers antandroys sont épris de liberté... Tantôt ils sont des engagés étrangers, qui tombent sous le coup du fameux vieux décret du 27 août 1887 qui définit l’introduction des immigrants dans la colonie, tantôt des sujets français par le décret du 30 juillet 1926 et jouissent de libertés étendues et sont libres de leurs décisions et responsables de leurs actes. Mais ils ne savent ni lire ni écrire, ne comprennent pas le français, ne peuvent compter sur leurs syndics pour les défendre, ne sont dès lors pas à l’abri d’abus de toutes sortes et de toutes parts, sont méprisés.
Une seule autorité
Si les travailleurs du premier convoi se sont tus, ont accepté le malheureux sort avec résignation, à partir d’octobre 1923, ils vont protester. Le gouverneur est informé d’une première plainte : quatre engagés d’un M. Baret de Saint-Philippe déclarent avoir été privés de nourriture et soutiennent qu’ils préfèrent aller en prison plutôt que de continuer à travailler pour lui. Peu après, à La Possession, des engagés dénoncent leur commandeur qui les mènent au travail en les braquant avec son fusil. Les plaintes affluent, mais les enquêtes n’aboutissent pas. Un vent de révolte se propage alors. Pourtant, le 11 mars 1923, arrive le second convoi de 1 067 Antandroys. Rien ne change. Le moral des travailleurs est au plus bas. Les plaignants craignent des représailles. Juste un an après, débarque quand même un troisième convoi, encore plus important, avec 1 195 autres engagés du “pays des épines”. Dans le même temps, des troubles éclatent un peu partout sur les propriétés. Les conflits se multiplient. Début 1925, la mission Béréni (lire page suivante) rend un rapport accablant. Les autorités préfèrent alors marquer une pause. Peu après, se croyant peut-être soutenus par le délégué, les Antandroys lancent une grève importante au Gol. 150 d’entre eux, armés de pioches, se rendent chez le syndic pour se plaindre de trop travailler. Les meneurs sont arrêtés et condamnés pour entrave et... le travail reprend si bien que le gérant de l’usine se félicite de façon paternaliste de la bonne volonté de ses ouvriers. D’autres prétendront que le sort des Malgaches n’est “après tout pas si malheureux que cela” et que les déserteurs ne sont “que des paresseux et des voleurs”.
Expérience sans suite

Le 21 novembre 1930, expirent les contrats des 674 engagés du quatrième et dernier contingent. Les colons ne veulent plus entendre parler de ces derniers Antandroys, qui “usent et abusent de leur (nouveau) droit de circuler librement sans contrôle, s’absentent, désertent leurs propriétés, volent leurs bœufs (comme il est de tradition chez eux) et se plaignent tout le temps”. Et ce, malgré la crise de main-d’œuvre (la population de l’île s’est accrue, mais ne compte encore que 198 000 habitants). L’expérience antandroy ne sera donc pas renouvelée. Les colons échaudés envisagent toutes les possibilités. Les Japonais ? Inadaptés aux travaux des champs et trop exigeants. Des Indiens du comptoir français de Pondichéry ? Les démarches n’aboutissent pas pour on ne sait quelles raisons. Des Javanais ? Le gouvernement néerlandais s’y oppose à cause du boom du caoutchouc qui nécessite des bras dans les plantations d’hévéa. Une nouvelle fois, le salut viendra d’une île proche : Maurice accepte de louer ses administrés de Rodrigues, surpeuplée et incapable de les nourrir. Le 7 août 1933, un premier groupe de “labourèrs’driguais” qui espèrent échapper à la misère noire débarque au Port. Le 28 du même mois, suit un second groupe. Au total, ils sont 372 hommes, 128 femmes et 235 enfants. Ils se font tout de suite apprécier. Eux au moins, ils comprennent le français ! D’ailleurs, leur île n’a-t-elle pas été française jusqu’en 1810 ? Aussi la population a-t-elle gardé des us et coutumes de leurs anciens colonisateurs. Pourtant, cette immigration va échouer. Tout simplement parce que les Rodriguais sont traités... comme les Antandroys, alors qu’ils sont bien plus évolués que ces hommes de la brousse. Se sentant floués, ils se révoltent. La plupart retourneront chez eux, souvent bien avant la fin de leurs contrats. Seuls quelques-uns resteront et feront souche à la Réunion. Leurs descendants s’appellent Perrine... C’étaient les tout derniers convois d’engagés arrivés à la Réunion. Désormais, nos colons n’engageront de travailleurs étrangers que des immigrants arrivés dans l’île par leurs propres moyens. Souvent, des aventuriers du voyage...

Traditions
Les Antandroys, à l’image de Joseph-François Famona-Samihara, aiment bien jouer le moringue et danser le maloya. “Le “moring” me fait penser un peu à la “klé malgas”, mais c’est plutôt la “kros” créole qui ressemble davantage à ce jeu de Madagascar. C’est quelque chose qu’on a trouvé ici”, affirmait l’engagé à la retraite en 1978. Il constatait aussi que “presque tous les instruments du maloya (“caviar”, “bobr”, “sati”...) ressemblent à ceux des Betsimisarakas, sauf le “roulèr”. Ils ont aussi le “jezy”. Nos instruments à nous, les Antandroys, ce sont l’accordéon, le violon, la flûte et une sorte de “sati”...” Et Famona ajoutait : “J’ai bien “attrapé” le “kabaré” et le maloya, bien que notre musique à nous soit différente. Chez nous, on aime chanter et danser en tapant des pieds, en bougeant les épaules et en battant des mains. On chante et on danse à toutes les occasions. Quand un enfant est né par exemple (c’est plus fort lorsque c’est un garçon. On fait péter des coups de fusil pour exprimer la joie)... Même les enterrements sont accompagnés de processions, de chants, de danses. Les gens de la Réunion croient qu’on se réjouit. En réalité, nos chants-là sont plutôt des pleurs rythmés, qui disent les faits et gestes du défunt et notre souffrance. C’est comme un dernier “sacrement”, un dernier adieu...”
Le sort des engagées

Le 12 janvier 1925, en tournée d’inspection à Saint-Benoît, le délégué à la protection des travailleurs malgaches apprend que des Antandroys d’un camp ont attaqué - en nombre et armés - ceux d’un autre camp situé à plusieurs kilomètres, à cause d’une histoire de femmes. Soucieux de préserver l’ordre, il réclamera des pénalités à l’encontre des assaillants et aux Malgaches qui se mettent en bande. Il est conscient du faible nombre de femmes au sein du contingent malgache : entre 1922 et 1927, en quatre convois, 614 femmes engagées antandroys ont foulé le sol réunionnais. Contre 2 989 hommes de même origine. Mais qui est conscient que les femmes sont moins considérées que les hommes ? En effet, si les engagées ont droit à une prime d’engagement équivalente à quatre mois de salaire, ce salaire - tout comme celui des enfants de plus de 12 ans - ne représente que la moitié de celui des hommes. Quant à leurs avantages en nature, ils sont - en principe - similaires à ceux accordés aux engagées du siècle précédent, c’est-à-dire... auparavant aux esclaves. À savoir, “un linge” pour les envelopper et le transport gratuit, mais tout déplacement hors de la propriété est interdit sans autorisation écrite. Suite à une révolte provoquée par des abus, les salaires des engagées subiront une augmentation de moitié et se monteront aux 3/4 de ceux des hommes et les déplacements deviendront autorisés sans accord préalable.

Résultats Challenge de la DOC Lutte - par Bernard Sabatier le 03/11/2010 @ 18:20

Le club de l’Etang-Salé a accueilli 121 lutteurs venus des différents clubs de l’île : ROCSalazie, AS St-Michel de St-Denis, CLPJ de St-Denis, La Croche Bois de nèfles de St-Paul, ALEntre-Deux, LCTampon, LCSt-Joseph, AS Adrien Cadet des Avirons, LC les Makes et le club local, la DOC.

Remerciements aux arbitres sous la direction d’Anthony Maillot.

Prochain rendez-vous, les juniors-seniors à St-Paul (académie la Croche) le 6 novembre.

A bientôt

Bernard Sabatier

CHALLENGE DE LA DOC

DIMANCHE 30 OCTOBRE 2010

ETANG-SALE

     
NOMPRENOMCLUBCATE POIDSCLASSEMENT
POUSSIN A
LEPERLIERINESDOC171
GENYJULIE DOC172
ROBERTCAMILLAROCS173
BOUCHER LUCIEDOC174
DA LARICHAUDYDAVIDROCS181
GENOUKARLDOC182
MOIROUX ROBINSONLCSJ183
DAMOURANISEROCS184
COURDENT MartinLCSJ201
SISAHAYEERWANROCS202
TURPINLOANNEROCS203
RICOAELEDOC204
MAILLOTNOAHROCS221
MAILLOTLOGANROCS222
ELOYGABRIELDOC223
HOAREAUJORDANROCS251
SAUTRONCELIAROCS252
SISAHAYEGAELROCS253
POUSSINS B
HOBSONELISABETHDOC211
BONNETNOAHDOC212
AMAYE LOUANLCT213
ZIBEL MAELDOC251
HOAREAUFLORIANNEROCS252
BOYER Arthur LCSJ253
SAUTRONSARAROCS254
GARCINJULIENBOIS DE NEFLES271
MOIROUX LaszloLCSJ272
ADOLPHESTEPHENDOC273
MAILLOTMATHIASROCS274
LAPIERRE ARTHURDOC321
DAVOU ThomasLCSJ322
ADOLPHERAPHAELDOC323
DALLEAUROBINROCS361
HOAREAUFLORENTROCS362
JANANTHONYLCT363
POUSSINS C
NOURRYLAURENCEROCS271
DAMOURTHIERRYROCS272
NOURRYHERMANNROCS273
SISAHAYECLARAROCS274
DAMOURALLANROCS301
MAILLOTLAURIANNEROCS302
MAILLOTANTHONYROCS303
ROBERTJOELROCS304
JUSTINEMARIE PIERREBOIS DE NEFLES305
LEPERLIER ELISADOC371
NAZE HeïdiLCSJ372
TUAILLON ZoéLCSJ373
MOIROUX  AdélieLCSJ374
TECHER ANTHONYDOC461
FRANCOISEBRICEBOIS DE NEFLES462
NAYAGOM SIMONLCT463
JALMAMATHIEUMAKES464
DAMOURMAURICIAROCS651
BENJAMINES
HOAREAULISAROCS331
MARTIN CHAMPETIER  LauraAS lutte St MICHEL332
FRIBOURG  LéaAS lutte St MICHEL333
BEGUE  AmélieAS lutte St MICHEL334
HOARAU AnaisAS lutte St MICHEL335
LINDOR OphélieAS AVIRONS501
FERRERE AUPHELIEALED551
HOAREAUEVRINAROCS601
DAMOURMAURICIAROCS651
BENJAMINS
NAXOS AurélienAS lutte St MICHEL301
AJAGUIN  LucasAS lutte St MICHEL351
HOARAU QuentinAS lutte St MICHEL401
VALLENOT  ThéoAS lutte St MICHEL402
ROBERT EmmanuelLCSJ403
VIDOT  XavierAS lutte St MICHEL404
ROUDON BaptisteAS lutte St MICHEL451
BRADANIELALLANBOIS DE NEFLES452
MOUTOUNAICK  NartaradjanAS lutte St MICHEL453
GRONDIN FlorianLCSJ454
SAIDI  NeïlLCSJ501
LAURET Tommy LCSJ502
ADELINBenjaminCLPJ - 25212503
TURPIN DAVIDDOC504
ELISABETHQUENTINROCS551
GRONDIN AlainLCSJ552
CLAIN  XavierAS lutte St MICHEL553
FONTAINE  AnthonyLCSJ601
SEVERIN RomualdAS lutte St MICHEL602
HIBON JonathanAS AVIRONS603
MINIMES FILLES
BOULEVARD OcéaneLCSJ501
FONTAINE LaurineLCSJ502
BOINETTE MorganeAS lutte St MICHEL503
SICARDPRISCAROCS504
CLAIN CamilleAS lutte St MICHEL551
BROUHANE RassimiaLCSJ552
BEHARI CamilleLCSJ553
BENARDMARINELCSJ591
MOHAMED CharazadiLCSJ592
CLAIN PaulineAS lutte St MICHEL593
BARRET EmmanuelleLCSJ671
MINIMES GARCONS
HAROUNA  El HaniouLCSJ351
FIBAC ChristopheLCSJ451
TECHER AnthonyLCSJ452
MAILLOT AdrienLCSJ453
PAYET RubenLCSJ454
TARLEYROMAINBOIS DE NEFLES455
CERVEAUX ThomasLCSJ551
POTHIN DylanLCSJ552
GRONDIN YollandAS AVIRONS553
ADELINSébastienCLPJ - 25212851
CADETTES
SOIFI StamadatiLCSJ501
AGATHE EmilieLCSJ551
NATIVEL  AmélieAS lutte St MICHEL552
CADETS GARCONS
NOURRYGUILLAUMEROCS461
FONTAINE LudovicAS lutte St MICHEL551
PAYET  BRICEALED631
BOYERGREGORYROCS632
FERREREMATHIASALED633
SAMBRINGA JulienAS lutte St MICHEL741
DIJOUX YannAS lutte St MICHEL742
LOLJEEH VarunaAS lutte St MICHEL851
JUNIORS-SENIORS FILLES
RIVIERE Aurélie LCSJ481
HOAREAUSONIAROCS551
JUNIORS-SENIORS GARCONS
MAILLOTGILLESROCS551
HOARAUJosianALED741
ADELINJohnyCLPJ - 25212742
SELLAYE WilfridCLPJ - 25212743
NASSUFOUBrouhaneLCSJ744
FLORENCYSANDYROCS745
BARRETAlexandreLCSJ841

Sports de combat à la Réunion en 1900 (en cartes postales) - par Jeronimo le 01/11/2010 @ 19:04

La population de l'île de la Réunion se caractérise par :

- une répartition harmonieuse et équilibrée des différentes communautés (grosso modo 25 à 30% sont des descendants de colons français, 25 à 30% de descendants d'esclaves noirs-africains et 25 à 30% de descendants de travailleurs engagés tamouls; le reste comprenant des commerçants chinois ou indo-musulmans, des immigrés mahorais et des fonctionnaires métropolitains)
- et un important métissage qui a vu naître une culture créole spécifique.

Chaque communauté a apporté dans ses bagages son patrimoine culturel; les sports et distractions en étant une des facettes. Ensuite, le métissage a produit sa part de création et a enrichi l'ensemble en apportant une identité collective plutôt qu'une simple juxtaposition. Une fusion des communautés plutôt qu'une simple addition.

"Rares sont les cartes postales qui reflètent les scènes de vie : les photographes d'il y a cent ans préféraient soit les portraits posés, soit les paysages et édifices. Les images du traditionnel moringue", de l'assaut de bâton, et de la lutte réunionnaise la croche sont d'autant plus précieuses. (d'après un texte de Daniel Vaxelaire pour le JIR). Jackie Ryckebusch a rassemblé nombre de ces clichés dans son livre "La Réunion 1900 en cartes postales" paru chez Océan Editions en 1994.

Pour commencer : "l'assaut au bâton". Comme on le voit sur le cliché ci-dessous, les protagonistes et la grande majorité des spectateurs étaient des Blancs, certains (en bas à droite) arborant d'ailleurs le typique chapeau colonial. Il faut dire que la canne de combat (et non le bâton comme l'a improprement légendé J.Ryckebusch) est caractéristique de la France. Elle a de tout temps été une discipline associée à la boxe française savate. Elle est l'une des rares disciplines au monde (avec l'escrime) dont les termes de l'arbitrage international sont en français. Elle fut sport de démonstration aux Jeux Olympiques de 1924 à Paris et ses premiers championnats du monde ont même été organisés sur l'île de la Réunion en 2004, par Alain Descorsier et son équipe ! Une grande tradition locale donc !

Légende du livre : Saint-Paul - Kermesse au bout de l'Etang (assaut au bâton) - Collection Archives Départementales de la Réunion

"L'île a une tradition de sports purement locaux. L'assaut de bâton en est un et aussi le moringue : Moringue, c'est la boxe de not pays. Pour envoye moringue cavaliers y rentrent dan'ron, là haut Lataniers, pendant que son dallon y bat'tambour moringue, pour donne courage. Et band'batailleurs y flanque coups pieds, coups de poings, coups de talons z'irondelles et coups de tête. Moin, mi trouve moringue plus zoli que la boxe, mais comé là, la police y défend jouer moringue, cavalier y met' pas de gants" note Fourcade dans Z'histoires la Caze" (p.185 de La Réunion 1900 en cartes postales).
On remarquera qu'autant l'escrime au bâton (la canne de combat) était jadis l'apanage de la communauté blanche originaire de France, autant les protagonistes et les spectateurs du moringue sont des Cafres. C'est tout naturellement parce que ce dur sport de combat poings-pieds est originaire de Madagascar d'où sont issus plus de la moitié des descendants d'exclaves. Il y existe encore de nos jours sous le nom de moringy (ainsi qu'à Mayotte sous le nom de moringué) dans sa forme ancestrale, à frappes réelles .... bien loin de ce qu'on peut voir aujourd'hui à la Réunion.

Photographie prise par Octave du Mesgnil vers 1905. Cet imprimeur et photographe né à Saint-André en 1882 a signé plus de 250 cartes postales entre 1905 et 1925, imprimées à Nancy (collection Y.Patel).

Enfin, fruit du métissage, le sport endémique de la Réunion : sa jeune lutte traditionnelle "la croche". Comme nous l'ont décrit les plus anciens témoins (âgés de 88-93 ans dans les années 2002-2005) durant le travail de recherche qui a précédé la parution du livre "La croche - Lutte traditionnelle réunionnaise" (chez Azalées Editions en 2006) les crocheurs posaient leur chemise pour ne pas arracher les boutons. Ils n'échangeaient pas de coups mais s'attrapaient puis continuaient la lutte au sol (sur le sable ou sur l'herbe) jusqu'à ce qu'un des deux renonce en reconnaissant la supériorité de son camarade.
On remarquera sur le cliché ci-dessous qu'un Cafre observe la scène tandis que ce sont deux jeunes, un Malbar et un Yab, qui sont en train de lutter.Celui de droite ayant réussi une saisie de la jambe gauche de son adversaire/partenaire et s'apprêtant à le faire tomber. La preuve en image que la croche n'était pas l'héritage d'une communauté mais le bien patrimoine de tous les Créoles, fruit du métissage.
La légende de cette carte postale indiquait "Réunion - combat (moringue)". Erreur de profane : le moringue est un sport de percussion (frappes) or, on voit bien qu'il s'agit ici d'un sport de préhension (saisie), la croche en l'occurence.

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