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UFC 121 : Lesnar vs Velasquez
- par Jeronimo
le 19/11/2010 @ 18:09 Le 23 octobre 2010, le champion de l'UFC catégorie poids lourds Brock Lesnar (ancien champion national de lutte amateur, ancienne vedette de lutte professionnelle "catch"), colosse de 1m91 pour 120kg de muscles, remettait sa ceinture en jeu face à un autre lutteur, invaincu en "arts martiaux mixtes" : Cain Velasquez (1m88, 111kg). Le combat fut violent, avec beaucoup d'échanges de coups de poings debout et au sol (et un coup de genou déterminant) et ne dura que 4 minutes et 12 secondes, le vaincu sortant de l'octogone avec deux profondes coupures sous la paumette gauche. Intégralité du combat à l'adresse suivante : http://www.up-video.com/videos/36524/ufc-121:-lesnar-vs-velasquez-fight.htmlAvec cette victoire, Cain Velasquez (28 ans) s'impose comme le nouveau "numéro un" mondial du combat ultime. D'après le site de référence sherdog.com, Brock Lesnar (33 ans) est toujours classé n°2, tandis que le champion de jiu-jitsu et de grappling Fabricio Werdum (33 ans) et sa victime, l'ancien champion incontestable des arts martiaux mixtes et du sambo combat, Fedor Emelianenko (34 ans), complètent le carré d'as. Jeune et invaincu, Cain Velasquez pourrait régner quelques années. Il devra cependant se méfier non seulement des grands noms qui le talonnent mais aussi du "jeune loup" Junior "Cigano" dos Santos (26 ans, 1m94, 109kg) et du redoutable frappeur Alistair "Demolition Man" Overeem (30 ans, 1m96, passé de 93kg à 115kg à la vitesse d'un astéroïde).
MMA : L'UFC a un nouveau champion invaincu
- par Jeronimo
le 17/11/2010 @ 18:24 UFC 121 RESULTS | | |
"La croche pour tous" (7ème interclubs de croche)
- par Jeronimo
le 15/11/2010 @ 18:17 Le 7ème interclubs de croche aura lieu à Saint-Paul le dimanche 5 décembre 2010 de 9h à 18h; à défaut au dojo de la Salle des sports (gymnase, rue Marius et Ary Leblond), en attendant une réponse imminente pour une salle plus grande. Il concernera les poussins et benjamins qui pourront se mesurer selon les règles de la lutte libre (le tronc commun universel de toutes les luttes) et les juniors et seniors qui seront autorisés à utiliser toute la gamme technique de la lutte traditionnelle réunionnaise "la croche" (projections et immobilisations mais aussi clés articulaires et étranglements pour obtenir une victoire par renoncement du partenaire). Nouveauté cette année : une initiation à une autre lutte traditionnelle venue d'Ouzbékistan : la kourach (lutte avec veste et pantalon, comptabilisation uniquement des projections, sans travail au sol). Remarque importante : la croche est une discipline reconnue par la Fédération Française de Luttes et donc, à ce titre, ce sont les détenteurs d'une licence FFL qui pourront participer à cet interclubs. Rappelons qu'au niveau régional, une passerelle existe entre la croche, les luttes olympiques (gréco-romaine et libre), le sambo et le grappling. La kourach est une discipline reconnue par l'UFOLEP et il faudra donc posséder une licence "arts martiaux" de cette fédération multisport pour pouvoir s'initier à la lutte ouzbek. Cette licence permettant également la pratique du judo, du ju-jitsu, du karaté et autres.
Sport et identité
- par Jeronimo
le 15/11/2010 @ 18:10 Le colloque inter-CCEE 2010 a réuni les cinq départements d'outer-mer français (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte) à Pierrefonds. Le Conseil de la Culture, de l'Education et de l'Environnement, de la Réunion, présidé par M. Roger Ramchetty (photo ci-dessous), en avait fixé la problématique : "La place de l'outre-mer dans le sport français". Ce thème pouvant se décliner sous toutes les facettes, du sport de haut niveau, à la santé, en passant par l'identité culturelle.
C'est sur cet aspect que les membres de la commission "luttes traditionnelles" (au sein du Comité Régional de Lutte de la Réunion) sont venus présenter l'activité "la croche" aux côtés d'autres activités traditionnelles de la Réunion et de Mayotte. On reconnaîtra sur la photo ci-dessous, de gauche à droite, Jérôme Sanchez, Frédéric Rubio et Patrick Blanca, auprès de Mme Hourcade de la DDJS et du représentant du CCEE de Martinique.
La présentation de la croche a suscité l'intérêt du public et des intervenants; les membres des différents CCEE se voyant remettre en cadeau un exemplaire du livre "La croche - Lutte traditionnelle réunionnaise".
La banderolle du colloque inter-CCEE 2010
- par Jeronimo
le 13/11/2010 @ 19:54 Les Conseils de la Culture, de l'Education et de l'Environnement de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de la Réunion et de Mayotte se réunissent à Pierrefonds (île de la Réunion) les 14, 15 et 16 novembre 2010 pour parler de la place des DOM dans le sport français et, en particulier, pour évoquer le thème "sport et identité". La croche se retrouve ainsi à l'honneur puisqu'elle est endémique de la Réunion et, à ce titre, figure en emblème des sports identitaires sur la banderolle de ce colloque. On reconnaîtra à gauche Patrick Blanca, fondateur de l'Académie La Croche, et, à droite, Lino Charlettine, meilleur compétiteur de croche dans la catégorie des poids moyens (par ailleurs vice-champion de la Réunion de lutte libre, champion de la Réuinon d'haltérophilie et entraîneur du club de Plateau Caillou).
Ces deux crocheurs participeront à une démonstration au stade Michel Volnay (de Saint-Pierre), samedi 13 à partir de 17h30 en compagnie du meilleur espoir 2010 des poids moyens Mathieu Debast, et des poids lourds Jean-Pierre Tarley (vice-champion de croche 2008, double champion de la Réunion de lutte libre) et Rodolphe Marlin (meilleur espoir 2010).
La place des Outre-Mer dans le sport français …
- par Jeronimo
le 13/11/2010 @ 19:42 Tel est le thème du colloque inter-CCEE que le Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement de la Réunion va organiser les 14, 15 et 16 novembre 2010 au Domaine des Pierres à Pierrefonds. La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et Mayotte seront présentes en s’inscrivant dans le cadre de réflexions et de propositions en matière de politique sportive spécifique à l’Outre-Mer. Un des thèmes importants de ce colloque va s’intituler « sport et identité » avec, comme question centrale : « quelles reconnaissances institutionnelles des pratiques sportives identitaires ». Ce thème est cher aux Réunionnais dans la mesure où il fait référence aux pratiques « lontan » tout en essayant de voir comment elles pourraient être d’actualité, afin de transmettre aux générations futures une partie du patrimoine culturel de notre île. Lorsqu’on souhaite mettre à l’ordre du jour des activités humaines qui tombent progressivement dans l’oubli, il est essentiel de faire plusieurs efforts pour conserver tout ou partie de l’authenticité de ces pratiques. Les critères historiques deviennent alors les outils de référence, en s’appuyant par exemple sur des écrits, des travaux d’historiens. A défaut, des études sociologiques, avec des enquêtes de terrain auprès des « anciens », dans un périmètre le plus large possible, représentent également une solution pour coller à cette réalité d’avant. Ce recueil de données effectué, l’objectivité doit rester de mise car plusieurs dangers guettent. Le premier est celui de « l’idéalisation » que nous définirons comme la tendance à vouloir à tout prix inscrire telle ou telle pratique dans une histoire (traditionnelle, coloniale, guerrière, esclavagiste, …). Le deuxième danger est la « dénaturation » qui voit souvent, dans la pratique ancienne, une gestuelle ou des techniques venues d’ailleurs (d’un autre lieu ou d’un autre temps). Et enfin, dans l’idée de vouloir organiser cette activité pour la rendre « moderne », le troisième danger réside dans le « plaquage » d’une codification existante déjà à propos d’une autre pratique, sans tenir compte du contexte et de la réalité culturelle et sportive de cette dernière.
En nous appuyant sur trois photos « lontan » qui servaient probablement de carte postale (petite référence historique), on pourrait avancer l’hypothèse qu’une reconnaissance institutionnelle ne peut voir le jour que si ces trois types d ‘efforts sont réellement mis en œuvre afin, d’une part, d’inscrire « l’ancien » dans une pratique moderne, et, d’autre part, de transmettre aux générations futures tout ou partie d’une réalité historique (et non totalement ré-inventée). Jackie Ryckebush a rassemblé nombre de clichés « lontan » dans son livre « La Réunion 1900 en cartes postales » (Ed : Océan Editions /1994). Pour nos invités ultramarins, il serait bon de préciser que la Réunion se caractérise par une répartition harmonieuse et équilibrée des différentes communautés : grosso modo, un quart de la population descend de colons français ; un tiers descend d’esclaves afro-malgaches ; un quart descend de travailleurs engagés tamouls. Le reste comprenant des commerçants chinois ou indo-musulmans, des immigrés mahorais et des fonctionnaires métropolitains. Un important métissage a vu naître une culture créole spécifique. Chaque communauté a apporté dans ses bagages son patrimoine culturel : les sports et distractions en étant une des facettes. Ensuite, le métissage a produit sa part de création et a enrichi l’ensemble en apportant une identité collective plutôt qu’une simple juxtaposition. Une fusion des communautés plutôt qu’une simple addition. Dans les années 1900, rares sont les cartes postales qui reflètent les scènes de la vie « sportivo-traditionnelle», et pourtant : « L’assaut du bâton » représente deux combattants s’opposant dans le cadre d’un sport très en vogue à cette époque au sein de la bourgeoisie « blanche » : la canne de combat ; associée à la boxe française savate, elle fait partie des premières pratiques sportives de la fin du XIX°/début du XX° siècle à pénétrer la Réunion. Sport de démonstration aux Jeux Olympiques de 1924 à Paris, les premiers championnats du monde ont été organisés sur notre île en 2004. L’esprit, la réglementation sont toujours les mêmes : le retour d’une grande tradition locale ?
La canne de combat Une seconde photo fait référence au Moringue : « Moringue, c’est la boxe de not pays. Pour envoye moringue cavaliers y rentrent dan’ron, là haut Lataniers, pendant que son dallon y bat’tambour moringue, pour donne courage. Et band’batailleurs y flanque coups pieds, coups de poings, coups de talons z’irondelles et coups de tête. Moin, mi trouve moringue plus zoli que la boxe, mais comé là, la police y défend jouer moringue, cavalier y met pas de gants », note Fourcade dans « Z’histoires la Caze ». La photo révèle que les spectateurs sont particulièrement des Cafres. Pratique en provenance de Madagascar, les descendants d’esclaves de cette région s’adonnaient à cette dure activité d’opposition où coups de poings, coups de pieds, coups de tête représentaient l’essentiel des techniques. Les « gramounes » se souviennent encore de ces combats violents. Le Moringue tel que présenté aujourd’hui est-il culturellement et gestuellement en adéquation avec ce Moringue « lontan » ?
Le moringue La troisième photo met en scène trois adolescents : deux lutteurs qui s’accrochent pour se faire tomber (Malbar ou Yab) et un jeune Cafre qui les regarde. « Jouer la Croche » semble avoir été une occupation des jeunes à la Réunion : à l’école, à la sortie, pour s’occuper et s’amuser, les garçons tombaient la chemise et se défiaient. Cette lutte traditionnelle a fait également l’objet d’un travail de revalorisation. Telle que pratiquée dans la région, par exemple de St Paul, est-elle en harmonie avec l’histoire même de notre île ?
La croche
Trois photos, trois pratiques d’opposition appartenant au patrimoine culturel réunionnais, mais aussi trois questionnements : s’il doit y avoir reconnaissance institutionnelle, quel effort doit être fait pour ne pas dénaturer une pratique traditionnelle et la sportiviser, afin de s’assurer d’une transmission authentique qui attirera les jeunes Réunionnais d’aujourd’hui et de demain ?
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A l'approche des Jeux Olympiques 2024 à Paris où lutte, escrime,
boxe, judo et taekwondo seront représentés ... et pour répondre à
l'éternelle question que se posent les fans de sports de combat et
d'arts martiaux, "Qui est le meilleur combattant de tous les temps ?",
ce livre étudie toutes les périodes historiques, de l'Antiquité jusqu'à
nos jours, toutes les grandes compétitions, tous les sports de combat
majeurs sans armes (sports de préhension, sports de percussion, arts
martiaux mixtes) et avec armes, et donne enfin les classements. Ce
livre de 800 pages (en e-book ou en 2 tomes) est le résultat de
décennies de collecte d'informations et de recherches
historiques.
Lien
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